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Critique de Corboland78


Léonard Makosso-Akendengué est né à Port-Gentil au Gabon en 1954. Docteur de 3ème Cycle de Littérature et Civilisation française à l'Université de Toulouse le Mirail, il exerce au Gabon comme professeur de Lettres des lycées et collèges de 1981 à 1986. Entré au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération en 1986, il a occupé les fonctions de conseiller culturel, chef de division OUA, conseiller technique, premier conseiller. Elevé au grade supérieur de Ministre Plénipotentiaire, il a pris sa retraite en août 2014 et réside actuellement en France. Son premier roman, Notre Frère et ami le Caméléon, vient de paraître.
« Tout le monde connait les dons du caméléon. Mais c'est aussi un animal maléfique. On s'en souviendra lors de son procès après la destruction du Boeing - oeuvre de terroristes islamistes impliquant le copilote, neveu de Jean de Dieu caméléon - qui a plongé la famille royale et le royaume d'Orembo dans le deuil. Tout cela finira par le massacre de la cour et des populations ayant assisté à ce procès rocambolesque, à l'exception de maître Gédéon. »
Plusieurs fois déjà, vous m'avez vu commencer des billets en me plaignant de ne pas avoir compris un roman, ce qui me permettait ensuite, d'en dire ce qui me passait par la tête et le plus souvent du mal. Ici, le cas est différent, je n'ai rien compris à ce que j'ai lu – et c'est à prendre au pied de la lettre - mais je n'ai pas du tout envie de le descendre !
Incapable de vous en faire un résumé, je me suis contenté de reproduire celui de l'éditeur mais vous êtes loin d'avoir la moindre idée de la manière dont l'auteur en développe la narration. Il y a des Hommes avec des noms d'animaux comme Jean-Pierre Panthère un Haut conseiller ou Célestine Diotina tourterelle, la vice premier ministre, mais il y a aussi des animaux considérés comme des humains. Zoomorphisme, anthropomorphisme, références à des mythes et légendes africains, ou bien clin d'oeil aux fables de Jean de la Fontaine, à moins que nous ne soyons à l'écoute d'un griot ? Chaque phrase soulève une interrogation sur sa compréhension et j'ai passé mon temps de lecture à dénicher désespérément un sens caché derrière les mots.
Roman déroutant, trop dépaysant et exotique, disons-le carrément, trop africain pour moi. Trop en dehors de mes références culturelles et manières de penser, je ne peux en dire ni bien, ni mal. Objet Littéraire Non Identifié. Mais indépendamment du sens qui m'a échappé, ce n'est pas mal écrit du tout dans l'ensemble, il y a même parfois les traces d'une écriture d'un grand classicisme. le bouquin ne manque pas d'humour non plus, du second degré imitant les contes pour enfants et la naïveté des légendes locales ou bien en jouant sur les noms propres (« Tonton Jean Gabin »). Et par-ci, par-là, au détour d'une phrase, une réflexion presque anodine qui semble nous ramener à notre société actuelle… Roman-métaphore ? Roman-Fable ? Certainement… mais pour nous dire quoi exactement ?
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