Un loup est un loup, tome 2 (BD)

Nos quintuplés, Clodomir, Pépin, Dagobert, Clotile et Charlemagne, jusqu'ici inséparables et ayant même leur propre langage, se retrouvent dans une bien étrange posture. Après avoir perdu leur père dans le premier tome, c'est ici leur mère qui succombe à la maladie, les laissant ainsi orphelins. Une décision doit être prise et c'est donc le grand-pềre Fricotion qui décide, pour leur plus grand malheur, de les séparer et de les répartir dans différents foyers. Après moultes fugues pour essayer de se retrouvés réunis à nouveau, nos chères garnements qui ont cependant plus d'un tour dans leur sac doivent se rendre à l'évidence : ils sont condamnés à ne se voir que le dimanche, jour du Seigneur et pour les grandes occasions. L'on aurait pu dire de Charlemagne, le dernier-né, presque un miraculé, qui c'est de tous celui avait le plus de chance dans ce malheur puisqu'il est recueilli par sa marraine, une grande dame, pour vivre au château. Mais Charlemagne se fiche pas mal de toutes ces frasques et de tout ce luxe : lui, il ne se sent réellement bien que lorsqu'il est avec les loups ou certains animaux avec lesquels il peut communiquer. Il a le don.

Si il ne peut pas vivre avec ses frères et soeur, il aspire au moins à vivre avec ceux auprès desquels il se sent le plus en confiance, à savoir les loups, qui, il le sait, à la différence des hommes, ne le trahiront jamais car étant moins fourbes et beaucoup moins intéressées. Chez eux, seule la liberté compte. Charlemagne arrivera-t-il à mettre à jour son plan pour les rejoindre et vivre parmi eux ?

Un dessin toujours aussi bien travaillé et une histoire, quoique loin des plus réjouissantes, entraîne le lecteur dans un récit d'aventures des plus prenants. A défaut d'avoir découvert (du moins pas encore) le roman original, je suis tout de même contente d'être tombée par le plus pur des hasard sur cette adaptation en bande-dessinée et ne peux que vous recommander de faire de même !