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Critique de Ziliz


Esprit de Steinbeck, es-tu là ? si oui, frappe un coup. Toc... et re-toc.
Cet album commence exactement comme 'Les raisins de la Colère' : la grande Dépression américaine, la sécheresse, quittez votre petite maison dans la prairie, il est urgent d'aller voir à l'ouest si l'herbe est plus verte, et si vous ne voulez pas crever de faim, surtout. le couple Cry prend la route avec ses six enfants et d'autres familles de fermiers aussi infortunés. L'aîné de la fratrie, Milton, est un grand costaud simplet et tout gentil, comme le Lennie des 'Souris et des Hommes'. Des meurtres violents jalonnent le parcours de cette caravane. Les victimes : des personnes avec qui Billy, le cadet de la famille, s'est accroché, ou qu'il avait dans le collimateur. Ce gamin d'une quinzaine d'années est une vraie teigne, mal dans sa peau en tout cas, et vu ce qu'il a subi enfant, on peut comprendre.

Parmi les dénominateurs communs entre cette BD et les deux ouvrages de Steinbeck cités : crise, misère, guigne, rudesse, fatigue, route. C'est sombre, illuminé de loin en loin par l'insouciance et les jeux des enfants du convoi. On a en prime un côté "polar" puisque les meurtres se multiplient, et c'est d'ailleurs pour connaître le coupable que j'ai dévoré les deux albums à la suite, sans répit, bien que l'intrigue soit longuette et répétitive. Hélas je n'ai pas compris le dénouement, j'hésite entre deux versions. Tout ça pour ça, zut...
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