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Critique de Valerie35


Coucou les mordus 💀💀💀💀

Après m'avoir confié en lecture « Moi Caroline », Yann Malaud m'a fait l'énorme surprise de m'offrir « Rira bien ».
Peu habitué aux dystopies qui ne sont pas dans mes préférences de lecture, je me suis quand même lancé rien que pour ce titre racoleur et tellement d'actualité.


Imaginez un grand cataclysme qui obligera une partie de la population à vivre, enfermé dans Paris, en autonomie totale.

Imaginez-vous dans 54 ans, vivre en autosuffisance, mais sous le cadre juridique contrôlé en partie par les IA, politiquement correct, avec l'acceptation des genres et des différences qui ne devraient plus en être, et avec surtout l'interdiction à l'humour.

Le sujet en lui-même est prenant et interroge beaucoup. Yann se sert de toute l'actualité actuelle, pour nous immerger davantage.

Mais mon début de lecture a été difficile. Yann nous décrit tout l'environnement de ce monde dystopique, ses nouvelles règles, ses lois, son fonctionnement.

Et pour bien marquer ce nouveau « politiquement correct », Yann fait parler ses personnages en écriture plus qu'inclusive et avec toutes les dérives de l'orthographe possible….tous sauf Quentin, haut fonctionnaire de plus de 80 ans, qui a connu l'avant grand cataclysme, et qui se réjouit d'avoir un langage soutenu, qui lui permet d'avoir un lâcher prise sous forme d'ironie, mais parfois si difficile à suivre.

Et justement, Quentin, de par ses connaissances de l'avant cataclysme, va devoir être associé à un juge inquisiteur et à une nouvelle génération de IA afin de démaquer l'auteur d'une série d'attentats. En effet le syndicat du rire sévit dans Paris, au risque de provoquer une insurrection.

La deuxième partie sera pour moi plus fluide, j'en oublie le dialogue soutenu ou moins soutenu de cette période, pour me prendre de sympathie pour ce drôle de personnage qu'est Quentin, mais aussi pour cette IA, qui doit apprendre de l'homme pour se perfectionner. Je les ai suivi, dans leur recherche, dans leur compréhension, car pourquoi aurait-il été décidé qu'il n'y avait plus le droit de rire.

Et effectivement, on se prend au jeu, car comme le dit l'auteur « de la farce au drame, de la comédie à la tragédie, quand l'humour est une arme, on passe vite du rire aux larmes. »

Alors pourquoi ne pas tenter ce roman dystopique, qui non seulement nous interroge, mais finit par nous faire passer par différents sentiments, dont l'amitié et le rire.

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