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Critique de caryatide


Léo Malet l'a dit dans différentes interview, il n'aime pas le XVIe arrondissement et il le connait mal.
Mais, moi qui ai passé sept ans de ma vie, pour des raisons scolaires, rue du Ranelagh, pratiquement en face de l'hôtel particulier dont la propriétaire a embauché Nestor Burma, le célèbre détective, j'ai tout retrouvé...Le hameau de Boulainvillier (mon lycée y débordait) et la rue du même nom ou Nestor prend des "vacances", la petite rue Berton (sur la couverture de l'édition de 1972), avec ses pavés (l'arrière de la maison De Balzac donne dans cette rue, et on dit que le maître s'y échappait quand les huissiers se faisaient trop pressants), le canyon de la rue de L'Alboni où passe le métro avant de s'élancer sur le pont de Bir Hakeim et bien sûr les coteaux de la Seine en bas de la rue Raynouard, puisque dans ce livre c'est à coup d'escalier que le crâne de Nestor est attaqué...
Oui, voila Nestor Burma dans le beau monde. Madame Ailot a besoin de ses services. la dame est proche (peut être trop proche) de ses chauffeurs et le dernier en date, sans doute mécontent du cadeau de rupture est parti avec l'ensemble de ses bijoux.Nestor est envoyé en négociateur pour les récupérer, avec peut être un dédommagement. Il doit bien pouvoir faire ça en étant discret ?
Oui, bien sûr ! le voila installé dans le même hôtel que le chauffeur pour entamer la discussion. Mais les choses ne vont pas être si simples, on s'en doute.
Le XVIe, c'est moins pittoresque que le Marais ou les Halles surtout à l'époque où les romans sont écrit mais on peut compter sur Léo Malet pour nous écrire une bonne histoire quand même...
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