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Critique de temps-de-livres


Paris, XXeme arrondissement, quartier de Belleville. C'est dans cet endroit cosmopolite que Freddy, un petit escroc, ramasse l'argent pour une bande de polonais.

De l'autre côté de Paris, à l'aéroport, un chinois, bob sur la tête, demande une adresse à Belleville.

Parce que pour l'un c'est une mission, parce que pour l'autre, c'est un marché, ils vont se rencontrer et affronter Belleville, la nuit.

Ce premier tome de Belleville story est un polar. Tout suinte la noirceur, aucune chance de clarté à venir. Ici, il n'y a pas de gentil, ou alors, ce sont eux les victimes. le scénario, admirablement maîtrisé distille peu à peu les bas-fonds de ce quartier, la mafia qui y règne, l'espoir qui se meurt au fil des pages.

Si le dessin avait été réaliste, la publication aurait été différente, un avertissement, un changement de scenario? Heureusement, le dessin n'est pas ultra-réaliste. le trait vif et fin permet de prendre un peu de recul. Finalement, c'est peut-être lui l'espoir.

Les couleurs d'Isabelle Merlet respectent et apportent beaucoup à l'ensemble du livre. Les seuls moments de calme, sont traduit par une couleur... fade. A moins que l'ensemble soit si noir que le moindre moment de respiration paraisse incongru.

A noter que le scenariste Arnaud Malherbe a réalisé l'histoire en téléfilm. Celui-ci fut primé au festival de la Rochelle avant sa diffusion sur Arte en mars dernier. Mais qu'on ne s'inquiète pas, le dessin de Vincent Perriot n'est pas un simple décalcomanie du téléfilm. Il donne un autre éclairage tout à fait interessant.


Lien : http://temps-de-livres.over-..
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