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Critique de Bibliooophilia


Luchini et D'Ormesson disaient que « la droite qui avait de la gueule manquait, celle de De Gaulle et Malraux, celle de la culture ». .
Dans Les chênes qu'on abat, on assiste à un échange entre les deux !
Un savoureux dialogue entre celui qui sauva l'honneur des français et celui qui fut son bras droit et penseur en matière de culture.
Vous voici plongé dans un ensemble de sujets de discussions, de politique, d'anecdotes, de guerre, d'histoire et de société. Les références culturelles sont incroyables et trouvable nulle part ailleurs.
Ce n'est pas un simple déjeuner et échange d'avis, c est un Ping pong sur la vision qu'avaient les deux hommes sur la France et le monde.
Comment gouverner, quels arguments a la France, quelle est son histoire, son image, ses valeurs et son message pour le monde ? Napoleon, Saint Bernard, les politiques du 20eme siècle, la nature, les arbres, les artistes, tout est passé en revue. Comprendre des expressions et des automatismes dans l'inconscient des peuples, l'écriture de Malraux est décousue, on passe sans cesse d'une idée à l'autre. Ça fuse. Mais à la fin du livre on se rend compte que ce furent deux hommes d'exception. Tournés vers les autres et surtout vers la grandeur. Celle des hommes et par dessus tout de la France.
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