Les nuits de Saturne ont failli avoir raison de ma patience. Cependant, j'ai tenu jusqu'au bout et je dois bien avouer que la dernière partie est bien la meilleure de ce polar grâce à un rythme assez effréné.
Nous suivons un personnage du nom de Clovis qui n'est guère sympathique ou plutôt désabusé. Il est vrai qu'il vient de sortir d'une longue détention en prison. Il s'est retrouvé dans de sales draps suite à une dénonciation quinze ans auparavant. Au cours de son enquête pour rechercher le traître, il va faire une rencontre d'un nouveau genre qui porte un nom à savoir Césaria. Cela ne sera pas la même que chante Stromae. Cette expérience peut paraître assez dérangeante mais il n'en saura rien.
On est emporté par le scénario qui se décline en long road-movie pour accomplir une vengeance. Trop long sans doute. En prime, nous aurons droit à des dialogues en italien qui ne seront pas traduits. On aime cela ou pas.
Au final, un polar sanglant avec une belle ambition graphique.
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