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Critique de Boulibooks
Je ne sais pas par où commencer ce billet tellement je suis troublée…
Bon allez je me lance : tout d'abord ce petit livre poche, en tant qu'objet, est un trésor. Il se regarde, se caresse, il se déplie, se replie, il recèle une multitude de surprises. Il est coloré et tendre comme un dessin d'enfant. L'histoire en elle-même est dure. J'ai lu les premières pages en apnée. Je me suis même demandé si j'allais pouvoir continuer. le père de ma fille étant atteint d'une leucémie de la moelle osseuse, j'ai cru revivre toutes les étapes de la maladie : les signes avant coureur, l'annonce, le pourquoi moi, les traitements lourds etc… Mais j'ai soufflé un bon coup et j'ai continué car l'univers poétique et fantasque de Mathias Malzieu me plaisait beaucoup. Celui-ci rédige donc jour après jour un journal intime, très intime, qui relate la guerre acharnée qu'il mène contre une maladie rare, au nom barbare d'aplasie médullaire. Entouré de l'hématologue à la voix douce, des nymphirmières attentionnées, de Rosy sa compagne diplômée en « amourologie », de son père rassurant, de sa soeur aînée inquiète mais omniprésente et de tous les membres de son groupe, Mathias va se battre comme un beau diable. Même si il parle de la maladie et de la mort sans détour, il ne tombe jamais dans le pathos et c'est bien là toute sa force. Ses livres soigneusement rangés sur les « skatagères » de sa chambre, sa musique et son optimisme inébranlable tiendront à distance la sournoise Dame Oclès. Grâce à une greffe venue de Düsseldorf, Mathias s'en sortira. Et comme il se l'était promis durant sa maladie il partira traverser l'Islande en skateboard à moteur et se délecter des aurores boréales. C'est un roman absolument bouleversant, touché par la grâce. Gros coup de coeur !
Bon allez je me lance : tout d'abord ce petit livre poche, en tant qu'objet, est un trésor. Il se regarde, se caresse, il se déplie, se replie, il recèle une multitude de surprises. Il est coloré et tendre comme un dessin d'enfant. L'histoire en elle-même est dure. J'ai lu les premières pages en apnée. Je me suis même demandé si j'allais pouvoir continuer. le père de ma fille étant atteint d'une leucémie de la moelle osseuse, j'ai cru revivre toutes les étapes de la maladie : les signes avant coureur, l'annonce, le pourquoi moi, les traitements lourds etc… Mais j'ai soufflé un bon coup et j'ai continué car l'univers poétique et fantasque de Mathias Malzieu me plaisait beaucoup. Celui-ci rédige donc jour après jour un journal intime, très intime, qui relate la guerre acharnée qu'il mène contre une maladie rare, au nom barbare d'aplasie médullaire. Entouré de l'hématologue à la voix douce, des nymphirmières attentionnées, de Rosy sa compagne diplômée en « amourologie », de son père rassurant, de sa soeur aînée inquiète mais omniprésente et de tous les membres de son groupe, Mathias va se battre comme un beau diable. Même si il parle de la maladie et de la mort sans détour, il ne tombe jamais dans le pathos et c'est bien là toute sa force. Ses livres soigneusement rangés sur les « skatagères » de sa chambre, sa musique et son optimisme inébranlable tiendront à distance la sournoise Dame Oclès. Grâce à une greffe venue de Düsseldorf, Mathias s'en sortira. Et comme il se l'était promis durant sa maladie il partira traverser l'Islande en skateboard à moteur et se délecter des aurores boréales. C'est un roman absolument bouleversant, touché par la grâce. Gros coup de coeur !
