Je savais que
Mathias Malzieu excellait dans la création d'univers enchantés et tendrement poétiques.
Je n'avais pas réalisé que l'imaginaire faisait partie intégrante de son quotidien.
Je constate que ça aura été sa béquille pour ne pas être terrassé par la maladie auto-immune dont il est atteint et dont l'issue peut être fatale.
Il existe plusieurs façons de maintenir une volonté de gagner coûte que coûte contre la maladie.
Mathias Malzieu, lui, se bat en créant.
Il nous raconte à coup de figures de style et de jeux de mots son année de combat à travers ses yeux, incontestablement équipés d'un filtre onirique. Entendez avec ses yeux d'enfant.
J'appréciais
Mathias Malzieu en tant que chanteur, poète, écrivain et réalisateur. J'appréciais sa dégaine et ses performances scéniques.
Le voir réduit à incarner un vampire en pyjama l'humanise, permettant à ses lecteurs de le connaître un peu mieux.
J'apprécie désormais l'homme.
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