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Critique de Afleurdelivres
Tic-tac. Bo-boum. Tic-tac. Bo-boum. Chaque fois que j'ouvre un livre de Mathias Malzieu, me vient ce son de coeur défectueux qui cadence son magnifique roman la « mécanique du coeur ». J'aime le monde onirique de cet artiste explosif et fantaisiste.
J'aime son énergie communicative, son univers décalé, déjanté et fantasque, son imagination incandescente. Car, oui, il a un monde propre, une vision dans laquelle se mêlent innocence, poésie, métaphores, paradoxes, humour et mélancolie. Ses livres sont de véritables catalyseurs de rêves.
Un monde enchanteur et enchanté emprunté à l'imaginaire enfantin.
Quant à ses personnages, ils traversent ses romans en virevoltant à cent à l'heure dans une rage de vivre foudroyante, oscillant entre moments de tristesse et de joies exacerbées.
Ses phrases sont courtes, percutantes et scandées, les mots battent la mesure et s'accumulent dans un rythme effréné.
Dans ce conte moderne, on est propulsé dans un Paris fantasmagorique. Alors que des pluies diluviennes s'abattent sur la ville, provoquant une crue de la Seine, Gaspard propriétaire d'une péniche le « Flowerburger » léguée par sa grand-mère, découvre et recueille une sirène blessée, Lula, à la dangereuse et envoûtante mélopée. Sa vie en sera à la fois bouleversée et menacée. A partir de cette rencontre tout s'accélère, tout explose, tout implose et l'on se laisse emporter par cette histoire romanesque naviguant au milieu d'écailles scintillantes, de diamants étincelants, de larmes perlées, de poissons phosphorescents, de sang bleu, de bulles vaporeuses, d'azote asphyxiant et d'oxygène salvateur. Avec en trame de fond, le livre secret des « surprisiers ». le lecteur croise pléthore de personnages extraordinaires et vit des situations irréelles et féeriques. le tout dans une atmosphère très animée portée aussi par une certaine candeur des sentiments, un certain chagrin lié à l'impossibilité d'être ensemble, à la blessure de la perte et au deuil.
On sort de ce milieu « aqua-fantastique » avec une sensation de plénitude. A lire de préférence dans sa baignoire. Splash !
J'aime son énergie communicative, son univers décalé, déjanté et fantasque, son imagination incandescente. Car, oui, il a un monde propre, une vision dans laquelle se mêlent innocence, poésie, métaphores, paradoxes, humour et mélancolie. Ses livres sont de véritables catalyseurs de rêves.
Un monde enchanteur et enchanté emprunté à l'imaginaire enfantin.
Quant à ses personnages, ils traversent ses romans en virevoltant à cent à l'heure dans une rage de vivre foudroyante, oscillant entre moments de tristesse et de joies exacerbées.
Ses phrases sont courtes, percutantes et scandées, les mots battent la mesure et s'accumulent dans un rythme effréné.
Dans ce conte moderne, on est propulsé dans un Paris fantasmagorique. Alors que des pluies diluviennes s'abattent sur la ville, provoquant une crue de la Seine, Gaspard propriétaire d'une péniche le « Flowerburger » léguée par sa grand-mère, découvre et recueille une sirène blessée, Lula, à la dangereuse et envoûtante mélopée. Sa vie en sera à la fois bouleversée et menacée. A partir de cette rencontre tout s'accélère, tout explose, tout implose et l'on se laisse emporter par cette histoire romanesque naviguant au milieu d'écailles scintillantes, de diamants étincelants, de larmes perlées, de poissons phosphorescents, de sang bleu, de bulles vaporeuses, d'azote asphyxiant et d'oxygène salvateur. Avec en trame de fond, le livre secret des « surprisiers ». le lecteur croise pléthore de personnages extraordinaires et vit des situations irréelles et féeriques. le tout dans une atmosphère très animée portée aussi par une certaine candeur des sentiments, un certain chagrin lié à l'impossibilité d'être ensemble, à la blessure de la perte et au deuil.
On sort de ce milieu « aqua-fantastique » avec une sensation de plénitude. A lire de préférence dans sa baignoire. Splash !
