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Critique de loreleirocks


Beaucoup d'avis mitigés probablement dus au titre accrocheur qui ne reflète pas vraiment le ton du livre.
Je suis vraiment contente de m'être accrochée et d'avoir poursuivi la lecture après le très long et très lent premier chapitre, au rythme (mortel) de la solitude et du désespoir de Mister Fantastic, l'homme de caoutchouc, meublant sa vie quotidienne, désormais dénuée de sens, d'une indifférence forcée, à peine menacée par l'obsession pour une femme.
La plume de Mancassola est très belle, saisissante dans sa capture de la fin d'une ère symbolisée par les super-héros et leur lutte pour une cause ou une autre, une ère en noir et blanc, une ère avec un espoir.
Que ce soit donc l'incompréhension du nouveau monde de Mister Fantastic, l'égocentrisme narcissique de Batman, le sacrifice d'une héroïne inconnue d'une part d'elle-même, la solitude de Mystique, on découvre un monde insensible, sans compassion et voyeur, qui se rince un oeil indifférent des détails sordides de la vie privée de figures publiques et de la fin de symboles universels qu'elle soit triste, dans l'ignorance totale du reste du monde, grotesque, déchirante ou apaisante...
Les deux frères de Villa restent aussi mystérieux qu'étranges et les laisser en suspend sans même sous-entendre leur sort va, ma foi, très bien avec tous les non-dits sur le chemin des super-héros (hormis Robin vu à travers les yeux de Batman) jusqu'à leur fin.
Tant à trouver dans ce livre d'une mélancolie poétique.
Et en parlant de fin, elle est parfaite. Alors, fin d'une ère, fin du monde?
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