AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Renod


Michel Hartog a hérité d'une fortune colossale à la mort son frère et de sa belle-soeur. L'homme a la réputation de faire le bien. Par exemple, le personnel de sa propriété cossue de Neuilly-sur-Seine n'est composé que de personnes en situation de handicap. Et lorsqu'il doit embaucher une nouvelle nounou pour son neveu, un garçon dénommé Peter, il va la chercher à la sortie d'un hôpital psychiatrique. Julie y a passé cinq années. Sans liens familiaux, de condition modeste, elle est surprise par le luxe qui s'offre à elle. Ses premiers contacts avec ce garçon gâté et capricieux sont compliqués. Elle décide un matin de l'emmener au parc. Après quelques minutes, la nurse et l'enfant sont kidnappés par trois individus patibulaires. Qui sont ces mystérieux ravisseurs ? Ont-ils un lien avec l'ennemi de Hartog qu'elle a croisée à son arrivée dans l'hôtel particulier ? C'est le début pour Julie et Peter de périples qui vont les mener aux quatre coins de la France…

Une jeune fille déséquilibrée et un enfant capricieux poursuivis par toutes les polices de France et un tueur à gages accompagné de deux hommes de main…. Qui est leur commanditaire ? L'histoire est chargée d'action avec des scènes qui rendraient parfaitement au cinéma. Je pense au prologue mais aussi à la pétarade du Prisunic ou la scène finale dans la Tour au Maure… Cette intrigue animée est servie par une écriture travaillée et nerveuse. L'histoire n'a pas pris une ride si ce n'est quand l'auteur mentionne des modèles de voitures : Ford Capri, Renault 4 & 16, Simca 1500, DS, etc. Et Manchette s'est amusé à citer le titre de plusieurs quotidiens ou hebdomadaires au cours du récit. Je ne sais pas s'il l'a fait par jeu ou après avoir perdu un pari...
Le roman est peu politisé. Il y a peut-être une dialectique entre Fuentès, l'architecte fantasque, et Hartog, l'architecte utilitariste, mais il n'st pas aussi marqué que les autres titres. le roman convient parfaitement au format « Série noire » de cette époque : court, rythmé et remuant. Il est agréable à lire mais pas inoubliable.
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}