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Critique de Lucas2


Les Centobucchi, du rêve au cauchemar Américain.

Dans cette famille arrivant à New-York au début du XXè siècle, je voudrais Amerigo, le frère aîné.
Un grand malade, celui-là.
Devenu un parrain local particulièrement vicieux, il voue un culte maladif à sa "mamma". Sa raison a basculé lorsque sa mère est morte, pendant l'accouchement de son petit frère.

Le petit dernier donc, s'appelle Antonio.
Lui, est devenu flic.
Et essaie tant que faire se peut, d'être le justicier de la famille.

Lui et son grand frère, Franck.
Qui a choisi de porter la parole de dieu. Et dans son église, il en entend des vertes et des pas mûres.
Çà ne compense pas les horreurs d'Amerigo, mais ils font de leur mieux.

Celle qui a peut-être le plus approché ce désiré rêve Américain, c'est leur soeur, Caterina.
Sous son nom de scène de Gipsy Boone, elle perce dans le cinéma muet.
Mais on a beau être star, on peut avoir des problèmes aussi...

Dans l'intimité de cette famille haut en couleur, on va avoir droit à des historiettes toutes plus ravageuses les unes que les autres, d'une très forte intensité, et sous les traits d'un Mandrafina royal (je conseille les albums noir et blanc, les expressions sont plus criantes).

Ce premier album pose le décor, en ce sens ce n'est pas le meilleur de la série, étant plus porté sur les "exploits" d'Amerigo, alors que je préfère de loin ceux relatant les péripéties de Franck par exemple.

Mais il va déjà nous apporter beaucoup d'émotions, dans cette noire atmosphère.
Et surtout, un régal d'humour corrosif !
(plus d'avis sur PP)
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