Le temps n'efface ni le chagrin ni le souvenir, il les sculpte, les rend supportables. L'oubli appartient sûrement à l'histoire collective, comme l'écrivait Milan Kundera dans La Plaisanterie, mais pas à l'histoire individuelle.
On regarde toujours la mort avec les yeux que l'on avait la première fois où elle nous a surpris
L'absence de père a pour première conséquence de tuer la mère. "Que reste t il à un "tout" lorsqu'une des deux moitiés disparaît?" [...] Le mot "parents" devrait toujours s'écrire au pluriel.
Ni l'absence, ni le manque n'empêchent de vivre, mais ils laissent l'indicible douleur d'avoir été amputé d'une partie de soi.