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Critique de Noiredencre


Séduite par l'écriture de Henning Mankell dans deux romans (« Daisy sisters » et « Un paradis trompeur ») j'ai décidé de me plonger dans la série des enquêtes du commissaire Wallander, son célèbre personnage.
Autant commencer par le début, me suis-je dit. J'ai donc recherché l'ordre chronologique des enquêtes, ce qui m'a amenée à lire en premier lieu un recueil de nouvelles dont l'action se situe avant celles des onze romans de la série.

Ce recueil comprend 5 nouvelles plus ou moins longues, ainsi qu'une préface où l'auteur explique qu'il a publié cet ouvrage après de multiples demandes de son public sur le passé de son commissaire. On rencontre d'ailleurs le personnage de Kurt Wallander alors qu'il n'est qu'un simple policier de 23 ans, pas encore marié.
Les enquêtes de chaque nouvelle sont très différentes et permettent de noter l'évolution du personnage au cours de sa carrière. On côtoie Wallander dans son quotidien minuté même s'il n'est jamais dans une réelle routine et laisse souvent place à l'imprévu ou l'imprévisible. Mankell indique consciencieusement les horaires, les petites actions du quotidien, les pensées intimes du policier puis du commissaire. Cela lui donne corps pleinement.
La météo tient également une place importante dans le récit, avec l'indication précise et régulière de la température extérieure.
A l'occasion des enquêtes et des découvertes policières, l'auteur ne se prive pas de dresser un portrait de la situation sociale du pays en constante évolution, pas forcément positive. J'aime beaucoup ces digressions qui nous en apprennent un peu plus sur la Suède.
Dans la deuxième nouvelle, transparait déjà l'intérêt de Mankell pour l'Afrique, avec un personnage arrivé d'Afrique du Sud.

Ces nouvelles sont bien menées, on les lit avec entrain et le suspens nous tient en haleine. Elles sont également emplies d'émotions diverses quand on aborde la vie privée des personnages en touchant à des thématiques universelles (vieillesse, mort, maladie, amour, relations filiales, …).
Je conclurai avec la formule de conjuration personnelle de Wallander : « Il y a un temps pour vivre et un temps pour mourir. »
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