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Critique de CorinneCo


Ah !.... Wallander et son tas de linge sale par terre dans son appartement, Wallander et ses stylos qui fuient dans les poches de ses chemises, Wallander et son fauteuil à moitié cassé dans son bureau, Wallander et ses énervements, sa mauvaise conscience toujours affleurant pour tout et pour rien, ses relations chaotiques avec son père, sa fille, Baiba, ses collègues, Wallander et ses innombrables cafés ingurgités, son opéra, Wallander avec son intuition et son incompréhension parfois.... Wallander a toujours peur que tout s'effondre autour de lui, la police, la Scanie, la Suède en général, lui-même avec ses convictions, ses certitudes et son ton un peu moralisateur parfois. Wallander est un type assez commun en somme, avec les angoisses et incertitudes de beaucoup de personnes en fait sur l'âge qui passe, sur la famille, les relations amoureuses, sur son travail... le soleil d'été de Scanie tape fort sur le crâne de Wallander, on le suit pas à pas comme toujours chez Mankell dans une enquête horrifique et compliquée où tout s'entremêle, se rejoint, s'éloigne. Wallander n'est pas un super flic qui va tout résoudre en deux temps trois mouvements, tout comprendre d'un seul coup d'oeil ; il rame, il râle, il se trompe, il n'y comprends rien, il y croit, il n'y croit plus, et il laisse en suspens des questions. Mankell laisse des points non résolus, certaines questions en périphérie de l'enquête principale sont laissées sans réponse. Moi ça ne me dérange pas. Mankell au plus près de la psychologie de son personnage principal ne le transforme pas en superman. C'est seulement un commissaire d'un coin de Scanie qui entame une course contre la mort, contre la folie de la vengeance meurtrière, contre son propre découragement et désarroi.
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