Malcolm X : Une vie de réinventions (1925-1965)

"Tous policiers qui vous maltraite est bon pour le cimetière. Soyez pacifiques, fermes et offensifs, mais si l'un d'entre eux ne fait que vous effleurer du doigt, alors il est mort !"

Le be-bop exprime la colère des zoot suiters et la démarche d'artistes noirs qui s'opposent à la culture blanche dominante. Ces musiciens cherchent à créer un son de protestation qui ne pourrait pas être aussi facilement exploité et transformé en marchandise.

Un son nouveau apparait alors dans la nuit de Manhattan au cours de boeufs nocturnes enfumés. Les musiciens ne cherchent plus à divertir et limitent la durée des chansons en dépouillant la forme mélodique et en faisant la part belle aux improvisations, aux changements d'accords et aux rythmes complexes. Quand cette musique, qui sera baptisée "be-bop", est enregistrée à la fin de la grève, le son semble bizarre, presque étranger aux amateurs de jazz.

Malcolm articulait sa conscience noire à l’impératif idéologique de l’autodétermination: concept posant que tous les peuples ont le droit naturel de décider par eux-mêmes de leur propre destinée

Par un contraste frappant, Malcolm se percevait d’abord et avant tout comme un Noir, un Afro-descendant qui s’était retrouvé citoyen des États-Unis. C’était là une différence fondamentale avec King et avec d’autres dirigeants du mouvement pour les droits civiques

Malcolm enjoignait les Blancs à examiner les politiques et les pratiques de discrimination raciale

Malcolm considérait que pour l’emporter, la lutte nationale pour les droits civiques devait être élargie et devenir une campagne internationale pour les droits humains