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Critique de Masa


Les nombreuses critiques élogieuses, ainsi que sa note, m'ont donné l'envie de le lire. J'attendais beaucoup de ce livre. de plus, j'étais plutôt content de découvrir un nouvel auteur.

Pour toutes les personnes qui souhaitent lire « Notre vénérée chérie », je vous conseillerais d'ignorer ce paragraphe et si vous souhaitez continuer en ma compagnie, de voir plus bas. Durant les quatre-vingts premières pages, nous suivons un couple et leur unique fils dans New-York. Tout est bruyant, étouffant. Ils décident de s'offrir des vacances bien méritées dans un coin paisible. Leur attention se porte sur une vieille demeure isolée. Cette vaste propriété à tout pour plaire, avec un terrain immense, une serre, une piscine et la mer à proximité. Sauf que leurs propriétaires sont des personnes excentriques. Là, on est approximativement autour à cent pages. Vous me suivez ? Oui, le récit est lent. Bon, ils hésitent encore. Ils retournent chez eux. Après une nuit de réflexion, ils reviennent avec la tante du mari. Enfin. On y arrive enfin à l'histoire. J'oubliais, en contre-partie de cette location, ils devront apporter trois repas par jour (oeufs le matin, potage le midi, poulet et légumes le soir) à une vieille dame qui restera cloisonnée dans sa chambre.

Autant, j'ai réussi à m'accrocher jusqu'à la moitié, avec des personnages plutôt sympathiques, des propriétaires exubérants, autant j'ai commencé à perdre patience pour la suite, parce qu'il ne se passe rien. On s'ennuie ferme. le récit est lent. On trouve bien quelques effets croustillants sur la fin, mais c'est tout.
Alors pourquoi ce récit a-t-il autant de succès. L'horreur que l'on attend n'est à proprement visible, mais davantage psychologique. On y voit la principale protagoniste – la femme, donc – évoluer dans une sorte de folie. de plus, il règne un mystère autour de l'étrange porte interdit. Voilà pourquoi Robert Marasco arrive à tenir en haleine la plupart des lecteurs.
Le récit est tellement lent – en plus la mise en page n'arrange rien avec ces dialogues à l'ancienne, tous utilisés avec des guillemets, l'éditeur ayant fait le choix de ne pas utiliser les tirets cadratins –, qu'on a l'impression que le roman fait le double des pages numérotés. Étrangement, la fin se fait rapidement, sur les trois ou quatre dernières pages et ce, sans surprise.

Inutile qu'avec de tels éloges, j'attendais beaucoup de ce roman. Même s'il n'avait pas eu autant de plébiscite, le verdict aurait été identique à mon ressenti. Au final, il s'agit d'un honnête récit, sans saveur ajoutée, qui ravira une partie du public mais pas pour ceux et celles qui aiment les histoires d'Horreur et de Fantastique. Entre le traducteur et l'écrivain, il est difficile de savoir à qui la faute d'un texte parfois confus. Grosse déception, donc pour ma part. Comme nous n'avons pas la culture de l'étrange, il me sera difficile de comparer avec un autre de ses écrits, puisqu'il s'agit de son unique roman traduit en France.
Pour parfaire ses connaissances culturelles, sachez que ce livre a connu une adaptation au cinéma en 1976 sous le titre « Trauma ».
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