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Critique de Arakasi
Oyez oyez, braves gens ! En cette belle année de 1660, notre bon roi Louis XIV est sur le point d'inaugurer son nouveau palais, la Versailles Céleste, planant entre ciel et terre, comme sa Majesté plane au dessus de ses fidèles sujets. Toute la noblesse est conviée aux festivités qui marqueront le début d'une nouvelle ère de collaboration entre la France et les étrangers venus des cieux, les mystérieux Archanges. Las, un terrible piège se cache sous tout ce décorum ! Dissimulée sur la face cachée de la lune, un monstre prodigieux patiente en attendant le moment propice de fondre sur ces malheureux, entrainant non seulement la fin du royaume de France, mais aussi celle de l'humanité toute entière. Epaulé par ses vieux amis, ainsi que la par la jolie renarde Estella, D Artagnan va tenter par tous les moyens d'empêcher la tragédie à venir. Mais leur petite troupe est sur le point d'être ébranlée par la plus terrible des trahisons, celle d'un ami aimé et fidèle, d'un compagnon de toujours séduit par la promesse de l'immortalité…
Mené tambour battant, ce dernier tome du « Simulacre » conclue plutôt efficacement la trilogie. Les scènes d'action s'enchainent à toute vitesse, presque trop vite à vrai dire, au point de donner parfois un léger sentiment de répétition. La longueur du roman – 200 pages de plus que les précédents – y est probablement pour quelque chose. L'univers a également un peu perdu de son effet de surprise et les inventions loufoques y sont moins nombreuses. Heureusement, l'auteur compense ses petits inconvénients en faisant évoluer intelligemment la personnalité de nos héros, les entraînant sur des chemins parfois tout à fait inattendus, mais très crédibles. J'ai particulièrement apprécié les relations entre Athos et Milady, duo qui m'a toujours fasciné dans l'oeuvre originelle (ouaip, j'aime les amours vaches). L'alliance un peu contrainte entre les Mousquetaires et Richelieu est également délicieuse avec son lot de grinçages de dents et de commentaires aigres-doux. Un opus donc un peu en deça du tome deux, le meilleur des trois, mais qui reste très agréable à découvrir et a le mérite d'exploiter pleinement les personnages cultes de Dumas. Dans l'ensemble, une bonne découverte que je conseillerai énergiquement autour de moi.
Mené tambour battant, ce dernier tome du « Simulacre » conclue plutôt efficacement la trilogie. Les scènes d'action s'enchainent à toute vitesse, presque trop vite à vrai dire, au point de donner parfois un léger sentiment de répétition. La longueur du roman – 200 pages de plus que les précédents – y est probablement pour quelque chose. L'univers a également un peu perdu de son effet de surprise et les inventions loufoques y sont moins nombreuses. Heureusement, l'auteur compense ses petits inconvénients en faisant évoluer intelligemment la personnalité de nos héros, les entraînant sur des chemins parfois tout à fait inattendus, mais très crédibles. J'ai particulièrement apprécié les relations entre Athos et Milady, duo qui m'a toujours fasciné dans l'oeuvre originelle (ouaip, j'aime les amours vaches). L'alliance un peu contrainte entre les Mousquetaires et Richelieu est également délicieuse avec son lot de grinçages de dents et de commentaires aigres-doux. Un opus donc un peu en deça du tome deux, le meilleur des trois, mais qui reste très agréable à découvrir et a le mérite d'exploiter pleinement les personnages cultes de Dumas. Dans l'ensemble, une bonne découverte que je conseillerai énergiquement autour de moi.
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