AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Petit mais puissant, simple mais d'une très grande richesse, ce roman vous envoie une véritable claque.
Cent treize claques en fait, chacune portée par un élément de la compagnie K, du capitaine au troufion, vivant ou mort, résilient ou dévasté, qui chacun raconte en une à trois pages un instantané de sa guerre, de l'enrôlement au front, de l'hôpital au retour au pays.
Une guerre présentée en une mosaïque d'images sans filtre et ressentis brutaux, crus, où tous les sentiments et réactions humaines se succèdent, courage et terreur, dégoût et désabusement, cynisme et naïveté.

Je croyais avant de l'ouvrir que Compagnie K avait pour thème la guerre en Irak; en le refermant, j'ai eu cette sensation étrange de me dire que j'aurais pu avoir raison. Ce qui frappe en effet est le caractère universel de ce roman dans lequel l'auteur, rentré bardé de décorations mais profondément traumatisé par son expérience sur le front français de décembre 1917 à novembre 2018, a cherché à exprimer toute la diversité des réactions humaines en temps de guerre et "le triomphe de la stupidité sur toute autre chose" : un pari amplement réussi.
Commenter  J’apprécie          212



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}