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Critique de Kimor


Commençons par le commencement, c'est magnifiquement écrit, je ne connaissais pas l'auteur mais il mani les mots avec une grande habilité, s'en est presque chantant.

Cela étant dit, j'imagine que si j'avais pu choisir j'aurai choisit une autre oeuvre pr découvrir Paul M. Marchand.

C'est une mine d'or pour les étudiants en psy(chologie|chiatrie) et surtout en psychanalyse, qu'est ce que Freud aurait à dire à cette demoiselle qui, à 17 ans, choisi de rencontrer son père qu'elle n'a jamais connue. Elle ne peut pas vraiment lui en vouloir car il ne l'a pas abandonné, il ne savait pas, mais elle a quand même grandit en voyant le fait d'être enfant d'un père inconnu comme son trait principal. Elle dit qu'elle vivait ça comme d'autres peuvent vivre leurs religions, leurs couleurs de peau, leurs ethnies, enfant c'était « Celle qui n'avait pas de papa ».
Alors oui, elle ne peut pas lui en vouloir mais elle garde quand même en elle un trauma.
Alors Freud, quelle conclusion quand, à peine 1 ou 2 ans après avoir rencontrer ce père qui, semble être prêt à l'accueillir à bras ouvert, à la découvrir et à rattraper le temps perdu, elle en tombe amoureuse, se jète dans ses bras et s'y trouve accueilli, partage ensuite sa vie, son coeur et son lit jusqu'au jour où Benoit, son géniteur, préfère la mort à la culpabilité qui le ronge.

Alors oui, je suis d'accord ça ne nous regarde pas, l'amour c'est quelque chose de magnifique, pourquoi aller à l'encontre de ce dernier ?
Mais pourquoi à presque 40 ans, parmi toutes les femmes, choisir de donner son coeur à celle issu de ton sang, tout juste majeur et qui réfléchis avec sa passion et non avec sa tête ?

Le texte veut nous pousser à un avenir qu'il estime meilleur dans le quel parent et enfant pourront s'aimer comme ils le désirent, et bien qu'étant très ouvertes, il m'en faudrai un peu plus pour me convaincre…
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