Trois mots pourraient résumer le destin tragique de Geronimo dit Kero : violence, misère, désespérance.
La plume de l'auteur est brute, sans fioriture et va droit au but. Ce livre est un uppercut !
Je dois avouer que très vite, je me suis dit : « ça ne le fera pas, c'est trop agressif ! », mais j'ai continué et je ne le regrette pas.
Ce récit prend aux tripes, les descriptions des bas-fonds de Santos, grande ville portuaire brésilienne sonnent vrai.
Kero, l'anti-héros du livre est touchant.
On souffre avec Kero, on espère avec Kero, on a la haine comme Kero et on est presque soulagé de la fin que prend l'histoire pour Kero.
Lecture pas comme les autres qui marquera mon esprit.
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