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"Tuez-moi" : un livre aussi étrange que son titre. Étrange ou spécial de 2 façons d'ailleurs, tant au niveau de l'histoire que de la structure même de l'oeuvre. Un récit de 125 pages sans chapitres, comme une seule et plutôt longue nouvelle.
Il s'agit du cinquième ouvrage de Lionel Marek que l'auteur belge a dédié à son père Jacques Sternberg (1923-2006), car il est né Jean-Pol Sternberg en 1946 à Bruxelles.
Le livre est sorti en 2007, un an après le décès de son père.
De son père j'ai lu et commenté sur Babelio récemment, le 26 juin dernier, "Sophie, la mer et la nuit". Un roman qui m'a bien plu.
Tout commence par la mort de Judith Meiersohn, renversée par une fourgonnette dans la rue Léon-Frot, le mardi 27 juin à 12 heures.
Peu de temps après cet accident, la soeur de Judith, Leah, reçoit la visite du chauffeur de la fourgonnette qui a heurté Judith de plein fouet.
L'auteur ne nous offre aucun nom pour cet individu, qui travaille comme dépanneur d'urgence, est grassouillet et a une apparence déplaisante.
Cette visite-surprise engendre un long monologue de Leah, dans lequel il n'est question pas seulement de Judith, mais de toute la famille Meiersohn, de leur judéité et de la Shoah. Ce monologue est suivi d'un monologue bref du visiteur-dépanneur.
Il est vrai que le grand-père de l'auteur, et donc le père de Jacques Sternberg, a été un diamantaire à Anvers avant d'être déporté par les nazis comme Juif au camp de Majdanek près de Lublin en Pologne.
Je dois admettre que le rapport assez confus entre Leah et le dépanneur ne m'a pas beaucoup captivé. Bien qu'écrit dans une belle langue, j'ai trouvé ces monologues beaucoup trop longs.
Critique de kielosa
"Tuez-moi" : un livre aussi étrange que son titre. Étrange ou spécial de 2 façons d'ailleurs, tant au niveau de l'histoire que de la structure même de l'oeuvre. Un récit de 125 pages sans chapitres, comme une seule et plutôt longue nouvelle.
Il s'agit du cinquième ouvrage de Lionel Marek que l'auteur belge a dédié à son père Jacques Sternberg (1923-2006), car il est né Jean-Pol Sternberg en 1946 à Bruxelles.
Le livre est sorti en 2007, un an après le décès de son père.
De son père j'ai lu et commenté sur Babelio récemment, le 26 juin dernier, "Sophie, la mer et la nuit". Un roman qui m'a bien plu.
Tout commence par la mort de Judith Meiersohn, renversée par une fourgonnette dans la rue Léon-Frot, le mardi 27 juin à 12 heures.
Peu de temps après cet accident, la soeur de Judith, Leah, reçoit la visite du chauffeur de la fourgonnette qui a heurté Judith de plein fouet.
L'auteur ne nous offre aucun nom pour cet individu, qui travaille comme dépanneur d'urgence, est grassouillet et a une apparence déplaisante.
Cette visite-surprise engendre un long monologue de Leah, dans lequel il n'est question pas seulement de Judith, mais de toute la famille Meiersohn, de leur judéité et de la Shoah. Ce monologue est suivi d'un monologue bref du visiteur-dépanneur.
Il est vrai que le grand-père de l'auteur, et donc le père de Jacques Sternberg, a été un diamantaire à Anvers avant d'être déporté par les nazis comme Juif au camp de Majdanek près de Lublin en Pologne.
Je dois admettre que le rapport assez confus entre Leah et le dépanneur ne m'a pas beaucoup captivé. Bien qu'écrit dans une belle langue, j'ai trouvé ces monologues beaucoup trop longs.
