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Critique de ConfidencesLitteraires


Sugar Run
En 1989, Jodi a 17 ans et fuit sa maison pour parcourir le pays avec la magnétique Paula.
18 ans plus tard, Jodi sort de prison. Elle avait été condamnée à la prison à perpétuité pour le meurtre de son amante, Paula…
Le roman alterne entre les deux époques. D'un côté, les vagabondages de Jodi et Paula, la drogue, les parties de poker, les petits braquages et on sait que cela finira par la mort de Paula. D'un autre côté, les quelques mois qui suivent la sortie de prison de Jodi, bien décidée à vivre son rêve simple de grands espaces dans l'ancienne cabane de sa grand-mère. Mais en voulant récupérer le petit frère de Paula, elle emmène avec elle Miranda, une maman instable, et ses trois petits garçons. Jodi se retrouve alors entourée d'une petite bande fracassée à protéger et la situation se complique encore lorsque la seule solution pour subvenir à leurs besoins est liée au trafic de drogue…
Avec ce parallèle entre les deux époques, le roman donne l'impression de se promener au bord du précipice, que la catastrophe n'est jamais loin. le bonheur est à portée de main et pourtant le moindre coup de vent peut faire chavirer le navire… Ce fragile équilibre crée une tension trouble, un malaise.
Ce roman me sort de mes lectures habituelles, ce qui ne m'a pas empêchée de l'apprécier. J'avais juste peur d'une fin un peu en queue-de-poisson et malheureusement cela a été un peu le cas, ce qui a un peu gâché ma lecture.
Je retiendrais principalement la difficulté de revenir à une vie normale après 18 ans de prison, de revivre à 35 ans sans rien connaître de la vie d'adulte. C'est aussi un plaidoyer pour les classes rurales pauvres américaines, abandonnées dans les griffes des grosses entreprises industrielles, qui vivotent d'alloc en s'enivrant ou se droguant ou s'offrent une vie un peu plus belle en étant hors-la-loi…
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