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Critique de Nikouette


Flashback, Lucie raconte aux policiers ce qui lui est arrivé, reprenant depuis le début. Elle dit qu'elle a été adoptée, trouvée dans la forêt. Elle parle surtout de sa vie à Lyon depuis son entrée au conservatoire de danse et du premier rôle obtenu dans le ballet La sylphide le jour de ses 16 ans. A partir de ce jour, le fantastique fait irruption dans le récit. Elle dit être à moitié sylphide et que des ailes ont commencé à pousser dans son dos. Elle recherche de façon obsessionnelle la grâce et la légèreté de ces créatures. Sa mère la trouve fatiguée, amaigrie et s'inquiète pour elle. Elle fuit plus ou moins les autres, notamment sa colocataire et cousine et l'ancien petit ami de celle-ci qui est tombé amoureux d'elle. Elle se sent différente, monstrueuse, ne parle pas de peur de ne pas être comprise. Pour intégrer le monde des créatures de la forêt elle devrait renoncer à sa vie d'humaine. Elle est tiraillée entre sa fascination pour les sylphides et son amour pour ses proches. C'est de pouvoir parler qui la « sauvera ».
C'est un bon roman. On se sent concerné par ce qui arrive à l'héroïne et on lui souhaite de retrouver une autre forme de légèreté, plus heureuse. On comprend assez vite que toutes les notes fantastiques sont en fait des métaphores de ce qui lui arrive vraiment. Elle raconte cette histoire aux policiers car la vérité brute est trop dure à dire. Elle a peur de ne pas être comprise ou d'être prise pour une folle. du coup la fin, c'est-à-dire le décryptage par les policiers, est un peu plus « lourdaude », mais c'est malgré tout un roman nécessaire pour parler de ces choses là : abus sexuels et anorexie.
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