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Critique de Desmotsetdesimages
Surnommé le chapon rond rouge, un petit poulet plutôt rondouillard essuie les moqueries du poulailler. Mais bientôt, on apprend que le loup rôde à proximité. Une réunion se tient pour savoir qui devra l'éloigner (et donc prendre le risque d'être mangé). le choix se porte sur notre petit chapon rond, effrayé. C'est décidé, c'est lui qui sera sacrifié !
Peu rassuré mais déterminé à faire la fierté de sa mère, le voilà parti à la rencontre du loup…
… sur lequel il finit par tomber.
S'en suit un malentendu hilarant et une chute qui l'est tout autant.
L'auteur procède ici à un détournement de conte comme je les aime (essayez de dire Chapon rond rouge avec autant d'aisance que chaperon rouge), avec humour et intelligence, tout en parvenant à distiller plusieurs sujets de réflexions à la portée des jeunes lecteurs. Ainsi, les thèmes de la moquerie, de la figure du bouc-émissaire – que l'auteur se réapproprie avec brio –, champ lexical de la guerre (avec une basse-cour digne d'un état totalitaire qui fait écho à… (je vous laisse deviner)), entre autres, pourront faire l'objet de discussions, de même que le vocabulaire employé, riche et parfois soutenu, qui confère à l'album son exigence et son intelligence pour en faire un essentiel de sa bibliothèque jeunesse.
Quant aux illustrations, hyper colorées et très expressives (regardez-moi la bouille de ce petit chapon), elles participent de l'humour et ajoutent un brin de gaieté adorable et bienvenu à l'ensemble.
Un duo très réussi pour une parodie qui l'est tout autant.
Peu rassuré mais déterminé à faire la fierté de sa mère, le voilà parti à la rencontre du loup…
… sur lequel il finit par tomber.
S'en suit un malentendu hilarant et une chute qui l'est tout autant.
L'auteur procède ici à un détournement de conte comme je les aime (essayez de dire Chapon rond rouge avec autant d'aisance que chaperon rouge), avec humour et intelligence, tout en parvenant à distiller plusieurs sujets de réflexions à la portée des jeunes lecteurs. Ainsi, les thèmes de la moquerie, de la figure du bouc-émissaire – que l'auteur se réapproprie avec brio –, champ lexical de la guerre (avec une basse-cour digne d'un état totalitaire qui fait écho à… (je vous laisse deviner)), entre autres, pourront faire l'objet de discussions, de même que le vocabulaire employé, riche et parfois soutenu, qui confère à l'album son exigence et son intelligence pour en faire un essentiel de sa bibliothèque jeunesse.
Quant aux illustrations, hyper colorées et très expressives (regardez-moi la bouille de ce petit chapon), elles participent de l'humour et ajoutent un brin de gaieté adorable et bienvenu à l'ensemble.
Un duo très réussi pour une parodie qui l'est tout autant.
