La Maison héritée

Je m'appelle Sawyer Hills. J'habite à Portland dans le Maine où je travaille en tant que bibliothécaire au lycée. À 34 ans je vis seul dans un appartement. Mais mon histoire débute réellement le jeudi 6 juin 2024 alors que je reçois un mail d'un cabinet de notaire. Ce courriel m'informe que je viens d'hériter d'une maison située en Alabama dans la ville d'Entreprise suite au décès de Dahlia Gillespi, une grande tante dont je n'ai jamais entendu parlé. Je décide donc de m'y rendre afin d'aller voir cette demeure. Je rencontre Jethro Shoemaker, le notaire, qui me confie l'acte de propriété , les clés et une enveloppe cachetée mystérieuse sans inscription. Je me dirige alors vers l'extérieur de la ville, à 2 km, sur une voie nommée Eastern Way, où se dresse enfin devant moi la propriété datant de 1872. L'apparence de la façade donne le ton à la suite de ma visite qui se poursuit sur un intérieur vieillot et défraîchi. Sur ces constatations je décide d'aller dormir. Pendant la nuit, un son blanc me réveille et me mène à la cave où une étrange lueur inonde le lieu. Je perds connaissance. À mon réveil, je me rends compte que je me retrouve dans ma maison héritée mais en 1924. Pourquoi? Comment ? Je vais devoir le découvrir.

Ce livre est écrit à la première personne du singulier donnant ainsi beaucoup de véracité au récit. On a l'impression d'écouter Sawyer nous raconter son histoire. C'est très immersif et cela nous ancre dans la réalité. Tout comme les références précises ( aussi bien cinématographiques, littéraires, musicales, architecturales, la politique ou le mode de vie) dont Ludovic s'est imprégnées. Il y a là un réel talent et une passion de documentation sur l'époque et j'avoue que cela a transporté ma lecture. Les descriptions sont précises et les personnages sont bien construits et attachants. J'ai particulièrement aimé Toussaint.

Un bon roman Southern gothic.