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Critique de Ericpct
Le surdoué Enrico Marini nous offre un très bon sixième tome.
Les événements réels contemporains de la mort d'Augustus sont respectés et servent de cadre à une intrigue retorse, riche en rebondissements qui bien sûr laissent le lecteur impatient de connaître la suite. Marini est non seulement le roi du coup de crayon parfaitement maîtrisé, mais aussi du suspense habilement entretenu.
Deux petites remarques cependant:
- imagine-t-on aujourd'hui un combat d'escrime ou une rencontre de karaté sans aucune règle, sans arbitre? Non! Et bien il en était de même des combats e gladiateurs qui étaient codifiés et obéissaient à des règles précises. On venait au spectacle non pour assister à une boucherie, mais pour apprécier des techniques de combat et la beauté du geste. On estime que neuf fois sur dix, il n'y avait pas de mise à mort, et ce pour des raisons économiques. Acquérir, nourrir, entraîner un gladiateur était en effet un investissement onéreux et sa mort devait être remboursée;
- comme en attestent les nombreux marbres et fresques, la matrone romaine ne découvrait jamais ses épaules en public. Une femme aux épaules visibles affichait d'emblée la nature de son commerce: la prostitution.
Les événements réels contemporains de la mort d'Augustus sont respectés et servent de cadre à une intrigue retorse, riche en rebondissements qui bien sûr laissent le lecteur impatient de connaître la suite. Marini est non seulement le roi du coup de crayon parfaitement maîtrisé, mais aussi du suspense habilement entretenu.
Deux petites remarques cependant:
- imagine-t-on aujourd'hui un combat d'escrime ou une rencontre de karaté sans aucune règle, sans arbitre? Non! Et bien il en était de même des combats e gladiateurs qui étaient codifiés et obéissaient à des règles précises. On venait au spectacle non pour assister à une boucherie, mais pour apprécier des techniques de combat et la beauté du geste. On estime que neuf fois sur dix, il n'y avait pas de mise à mort, et ce pour des raisons économiques. Acquérir, nourrir, entraîner un gladiateur était en effet un investissement onéreux et sa mort devait être remboursée;
- comme en attestent les nombreux marbres et fresques, la matrone romaine ne découvrait jamais ses épaules en public. Une femme aux épaules visibles affichait d'emblée la nature de son commerce: la prostitution.
