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J'adore cette série depuis ses débuts en 2007 qui est réalisé par Enrico Marini, l'un de mes dessinateurs préférés et sans doute le plus doué de sa génération.

Il s'agit de raconter l'histoire de deux frères ennemis, l'un romain et l'autre d'origine germanique (otage chérusque romanisé) qui va faire trembler l'empire en anéantissant 3 légions romaines entières.

Il y a toujours autant de scènes de sexe assez racoleuses qui peuvent faire fuir les plus puritains mais c'est résolument adulte. Je ne boude jamais le plaisir des yeux devant de si jolies courbes. Bref, c'est certainement pour satisfaire un public averti.

On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.

Certes, cela introduit un niveau un peu romanesque dans une histoire de guerre assez bien reconstitué. Il est question aussi dans ce tome de la succession d'Auguste par Tibère qui n'est pas sans danger à cause des manipulations d'un certain Seianus, préfet du prétoire soit l'un des postes les plus importants de Rome après l'Empereur.

Certes, la comparaison avec Murena semble évidente mais le traitement est totalement différent pour une autre approche un peu plus divertissante. Beaucoup pensent que Murena est largement supérieur mais je ne suis pas de cet avis. Les intrigues de cour vont prendre petit à petit un peu plus de place dans le récit. Les passionnés de l'Antiquité romaine vont adorer.

Dans ce tome, nos deux héros sont devenus un peu plus mâture physiquement et mentalement. L'affrontement entre les deux mène à une tension très importante avec une vraie épaisseur. La thématique des frères ennemis n'est pas nouvelle mais ici, elle est brillamment constituée.

En ce qui me concerne, c'est une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique. Cependant, la lecture n'est pas à réserver à tout le monde car on peut y perdre son latin.
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Les Aigles de Rome sont de retour ! Pour notre plus grand plaisir !
Nous y retrouvons les deux frères ennemis Marcus le romain et Arminius le chérusque, cinq ans après la fameuse bataille contre les Germains. Tous deux nous reviennent plus matures et plus farouches et plus déterminés dans leur soif de vengeance. Notamment, Marcus qui n'a plus grand chose à perdre... Enfin le croit il car il se pourrait bien que l'espoir de revoir son fils ravive en lui la flamme d'antan.

Un album riche en émotions, égal aux précédents avec moult duels, traîtrise et manigances politiques.
Je m'y suis un peu perdue au début de l'album. Les personnages romains sont nombreux et les relations qu'ils entretiennent un peu complexes.
Néanmoins, c'est un album de transition qui reste haletant et toujours aussi prometteur pour la suite !
En espérant que Marini ne nous fasse pas trop attendre...
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Enrico Marini est l'auteur du scénario, du dessin et des couleurs de ce sixième tome de la saga BD « Les Aigles de Rome. » Je découvre cette dernière avec ce nouveau tome. J'en avais entendu parler, bien évidemment, mais sans allez plus loin. Ma curiosité s'est concrétisée et l'on peut dire que Marini a un style bien à lui avec une aventure axée sur un public adulte du fait de ses nombreuses scènes de sexe et de violence. Nous sommes à Rome, l'empereur Auguste décède et c'est Tibère qui lui succède en l'an 14 ap J.-C. Marini fait souffler le vent de l'histoire avec une intrigue sur fond de complot mené par Seianus et six autres personnes. Ils se font appeler les « liberatores. » Arminius, chef du peuple des Chérusques (des Germains) a triomphé des légions romaines de Varus à la bataille de Teutobourg en l'an 9. Marcus, le frère de sang d'Arminius, rompt avec celui-ci. Combats de gladiateurs et trahisons, mensonges et assassinats, sexe et pouvoir, un cocktail qui fait effet dans ce sixième tome. Malgré tout, on peut regretter un scénario très prévisible manquant quelque peu d'originalité. On est plus ici dans l'imaginaire d'une Rome antique fantasmée que dans la réalité historique. Les dessins et couleurs sont réussis et offrent du caractère à l'ensemble. La BD se lit extrêmement vite, seulement 88 pages… Au final, une BD qui plaira aux amateurs du genre mais manque, malgré ses qualités, de cette pointe de folie, d'originalité qui font les grandes BD.
Lien : https://thedude524.com/2023/..
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Cinq années sont passées depuis l'humiliante victoire d'Arminius sur les légions romaines lors de la bataille de Teutobourg. L'empereur Auguste vient de mourir et c'est Tibère qui va prendre sa place tandis que Germanicus prépare une nouvelle campagne militaire pour pacifier la frontière avec les belliqueux germains.

Apres une attente de plusieurs années, Marini revient donc sur sa série historique. le tome est épais mais il sert d'introduction afin de relancer l'histoire.
Marcus, depuis la mort de son amour, cherche la mort en tant que gladiateur. Il est devenu plus dur que jamais mais quand Arminius revient dans sa vie sa haine pour celui qui était comme un frère se ravive en même temps que l'espoir de revoir son fils.
Un scénario toujours aussi dynamique mêlant faits historiques et romanesques qui nous plonge dans les intrigues politiques et militaires de l'époque romaine.
Le dessin de Marini est toujours très sympathique et dynamique. Je l'ai tout de même trouvé moins fin et incisif par rapport au tome précédent des aigles de Rome.
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Ce sixième tome marque un virage dans la série. On retrouve certes Arminius et surtout Marcus Falco mais le récit tourne surtout autour de la succession d'Auguste et les querelles de pouvoirs. Il est aussi bien sûr question de la vengeance de Rome pour cette terrible défaite romaine en Germanie et pour Marcus, de retrouver son fils Titus, seul lien avec sa bien-aimée Priscilla…
Un album charnière donc mais toujours aussi intéressant au niveau du récit, mêlant jeu de pouvoir, quête de rédemption et prémisses de batailles à venir.
Le duel entre les deux frères ennemis n'est pas encore terminé et c'est ce lien intense entre les deux hommes qui cimente un récit passionnant.
Une série qui allie toujours aussi bien fond historique et histoire romancée ; à noter aussi le glossaire en fin de chaque album permettant de connaître un peu mieux les personnages rencontrés dans l'album et des éléments de compréhension de l'époque romaine - par exemple dans cet album, on découvre la présentation du Murmillo (type de gladiateur dont Marcus fait parti), ou encore Pompeii, ville célèbre pour ses gladiateurs et, malheureusement pour elle, de la terrible tragédie qui frappera la cité de Campania.
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Quelques années après le livre V, Arminius et son frère de sang, Marcus ne se fréquentent plus, tous deux se reprochent mutuellement sa trahison . Marcus est devenu un gladiateur et recherche son fils tandis qu'Arminius complote contre Rome. C'est un moment clé dans la vie de la cité : Auguste est mort, son héritier naturel a été assassiné pour laisser la place à Tibère. Selanus est son allié mais il participe à un complot avec Morphea.
Graphisme très esthétique et intrigue mélant action, violence (voire cruauté) et érotisme, cet opus est assez semblable aux précédents mais c'est bien fait et la relation désormais difficile entre Arminius et Marcus relance la série. Tout es posé dans ce tome, à voir dans la suite à venir.
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Nous sommes cinq ans après le désastre de Teutoburg relaté dans le tome 5.
Marcus Falco, sauvé par Cabar, a survécu. Il sait que Priscilla est morte et pense qu'il en est de même pour son fils Titus. N'ayant plus goût à la vie, de retour à Rome, il est devenu un gladiateur implacable, qui ne laisse aucune chance de survie à ses adversaires.
Mais la vie politique à Rome est en pleine mutation : l'empereur Auguste vient de décéder et c'est son fils adoptif Tibère qui lui succède. Une succession bien évidemment pas acceptée par tout le monde et un complot se monte aussitôt. Ses principaux membres en sont le nouveau préfet du prétoire Séjan et... Priscus, le père de Priscilla.
Comme Morphea, la mère de Priscilla, pourrait avoir des nouvelles de Titus, Marcus Falco va devoir de nouveau se mêler à L Histoire et faire face à son ami-ennemi intime Arminius...

On l'aura attendu cet album ! Est-ce que Marini allait clore sa saga sur le désastre de Teutoburg à la fin du cinquième tome ? Non, et sept ans plus tard, voici ce sixième opus qui, disons-le tout de suite, en appelle au moins un septième.
Rien n'a changé. On retrouve toujours cette atmosphère de complot, d'extrême violence et d'érotisme torride propre à la série. Certes, l'album est beaucoup plus centré sur Falco, ses tourments, sa rage puis son espoir de revoir son fils, mais Arminius est présent dans quelques scènes. Et tous les événements concourent à un affrontement final (fatal) entre les deux dans un septième album qu'on espère lire avant 2030.
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Chérusque, mon amour.
La mort de l'empereur Auguste attise les ambitions et entraîne les complots des prétendants au pouvoir. Séjan devient le préfet de la garde prétorienne de Tibère, successeur d'Auguste et homme fort de Rome. le nouvel empereur missionne immédiatement Séjan, manipulateur et présomptueux, afin de l'éloigner de la capitale de même que le prince Germanicus, brillant chef militaire chargé de ramener les trois aigles pris par les Chérusques aux trois légions romaines anéanties à la bataille de Teutobourg (9 après JC). Arminius, Chérusque et néanmoins citoyen romain, jouant habilement sur cette double appartenance, est le commandant militaire décisif dans la victoire écrasante des Germains sur les Romains.
Dans ce contexte d'instabilité politique, Marcus, survivant de Teutobourg, combat dans l'arène. N'ayant plus rien à perdre depuis le décès de Priscilla, sa femme aimée, la disparition de son tout jeune fils Titus et sa destitution par Auguste lui-même, Marcus est prêt à tout pour punir les responsables du désastre. Arminius est en tête de liste mais le redoutable Chérusque, pourtant craint jusqu'aux tréfonds de la cité romaine, n'hésite pas à parcourir la ville afin d'activer des réseaux et des leviers pour devenir roi de Germania. La confrontation avec Marcus est inévitable.
Enrico Marini a enfin repris ses pinceaux pour continuer sa série phare, "Les Aigles de Rome" pour laquelle il réalise scénario, dessin et couleurs. Sept ans après, le tome VI arrive et surprend un peu. le graphisme du maestro s'est simplifié, perdant en substance ce qu'il gagne en dynamisme. Esquisse, ébauche, approximation constituent la manière de représenter les décors et les arrière-plans de toutes les planches. Malgré cette simplification et ce bâclage évidents, la bande dessinée de Marini reste très agréable à lire car l'action recentrée sur Marcus est menée tambour battant avec une science des cadrages et un jeu sur les échanges de regard éloquent. L'auteur sait raconter son histoire et l'intégrer à celle de l'Empire romain. La rivalité entre Marcus et Arminius est le moteur de l'épopée. Compte tenu de la réalité historique à laquelle Marini se réfère, la série devrait bientôt trouver sa conclusion.
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On pourra critiquer cette oeuvre sur certains à-côtés tels que scénaristique ou réalité historique. le débat mérite détours, sourires, grincements, comparaisons et flammes brûlantes.
Idem pour quelques ficelles pouvant être jugées faciles et ressassées (faux-frères ennemis, érotisme, violence...).
Une fois dit ça, on peut tourner la page. Et continuer à tourner les autres.

Et Grand bien m en fasse.

Six tomes qui, pour l amateur d histoire Romaine que je suis, ont envahi mon imaginaire, décoré mes attentes, et offert une résurgence d une vie quotidienne de Rome et de camps militaires disparus vraiment extraordinaire et minutieuse.

Peu importe le regard que l on porte, chaque image, dessinée pour nous faire voyager dans ce monde que le temps passé à rendu inaccessible, est vivante, précise où rien n est là par hasard, que cela soit un geste, un regard, trouvant une grandeur particulière dans l angle approprié posé dans chaque case par l auteur.

Et me voilà dans un camp romain, de l autre côté du Rhin, où je côtoie quelques soldats derrière un feu, graissant armes et armures, puis je parle à ceux qui fixent l horizon, du haut des remparts, sentinelles de fortune. On sentirait presque les odeurs...

... Et me voilà dans les ruelles de la Rome Éternelle encore debout dans sa grandeur, sa fierté et sa beauté, ruelles aux effluves de parfums pour certaines, ruelles aux odeurs de viande, de légumes, de sueurs, et de crotins de cheval pour d autres où s agitent les cris d une plèbe triste de misère.

... Et me voilà dans le Colisée parmi la foule hurlante, affaibli par leurs cris de joie, de stress, de peur, de haine, et éblouie par le sang versé des gladiateurs, exutoire ultime de frustration et de jalousie récompensées.

Et derrière ce voyage, il y a la puissance des images. Elles vous fixent jusqu aux moindres coups de crayon, zones d ombre et timbres de couleurs et vous emportent dans ce "délire" visuel. La double page du tome V (p. 48 et 49) relatant la fameuse bataille de Teutobourg est un élan sauvage qui décrypte chaque combattant vivant son duel comme un arrêt sur image saisissant. On lit la haine, la peur, la mort. le travail est immense.

Oui, on peut critiquer cette oeuvre. Mais Rome a vécu dans la violence et l érotisme des siècles durant. Ces tomes m ont emporté vers un ailleurs et un monde bien disparus qui évoqueront en mon for intérieur une éternelle frustration. Marini a réussi à m en ouvrir un peu les portes et c est magique.
Pour moi, avec ses mains, ses crayons et ses pinceaux, c est une belle bataille gagnée par l artiste.
Chapeau bas.


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J'ai lu les 5 premiers tomes il y a peu finalement et n'ai pas vraiment ressenti cette problématique d'écart entre le 5 et le 6.
On a fait un bon dans le temps et c'est le problème de ce tome à mon goût. Marini reprend ses personnages après une ellipse dans l'oeuvre, mais je ressens qu'il ne sait pas exactement ou il veut aller sur certains aspects. Et il y a un contraste fort entre certains évènements vraiment maitrisés et d'autres bien plus brouillons.
Ce sentiment qu'il a rajouté des péripéties pour nourrir son histoire, cela au détriment de l'équilibre.
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