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Critique de BazaR


Ce tome est grandiose !

Alors qu'Armenius joue toujours avec brio son double jeu entre les Germains et les Romains, Marcus galère à essayer de convaincre Varus de la catastrophe qui menace les légions.

Il faut dire qu'on a du mal à éprouver du chagrin à l'évocation du sort qui attend les Romains (rappelons que le fond étant historique, il y a autant de suspense ici que sur le sort de la bataille de Hattin à l'époque des Croisades). Marini nous a maintenant habitué à ces portraits d'enfoirés sans pitié qui battent jusqu'à leur femme (Quintus Lepidus, en voilà un dont j'espère qu'il va souffrir), à ces gros chefs stupides et ambitieux (gros tas Varus) et à ces légionnaires qui pillent, violent, méprisent leurs auxiliaires germains… de la viande de Bantha, tout ça.

Pourtant tout n'est pas si noir et blanc. Marini nous montre des enfoirés dans les deux camps… et des actes héroïques partagés également. le morceau de gloire romain s'incarne ici dans la défense par Marcus et ses hommes du castellum assiégé par les Germains ; un fort Alamo avant l'heure… ou presque. Les scènes de bataille sont, à cette occasion, extraordinaires.

Les deux frères ennemis, Arménius et Marcus, sont magnifiquement mis en scène ; tous deux hommes d'action intelligents. Arménius est particulièrement impressionnant dans les scènes où il manipule avec calme et discipline tous ces chefs romains qu'il déteste.

Le rideau va se lever sur le dernier acte. Je m'attends au pire de la tragédie.
Bon sang ! Ça ferait une mini-série d'enfer !
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