AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sarindar


Cette bande dessinée historique vante un personnage admiré pour n'avoir pas reproduit en 1187 l'épouvantable acte criminel du massacre de la population de Jérusalem commis par les Croisés en juillet 1099.
On voit bien comment Saladin, né en Mésopotamie en 1138, devenu premier "dynaste" ayyoubide en Égypte depuis 1169-1171 et parti du Caire, a su unifier l'Islam après un long combat pour mettre fin aux querelles qui opposaient les princes fatimides chiites et les musulmans sunnites.
Impressionné peut-être par Baudouin IV le Lépreux, roi de Jérusalem, il attendra pour s'en prendre aux États latins d'avoir pris Damas, Édesse, Alep. Ce sera la grande réalisation de sa vie, et c'est qu'il reprendre Jérusalem aux Francs après la bataille de Hattin, en 1187. Saladin mourra en1193 à Damas.
Les épisodes choisis par les auteurs de cette bd sont significatifs, le dessin est assez réaliste pour ce que l'on peut en juger, mais il reste que l'on magnifie trop ce qu'a fait Saladin, comme s'il était irréprochable, ce qui n'a pas été le cas, même si l'on ne cache pas, par ailleurs, ses ambitions démesurées. Mais l'on peut dire que, si l'aspect religieux n'est pas négligé, il y avait bien aussi chez Saladin une claire vision de ce qu'il devait faire et des objectifs qu'il se fixait avec le moyen de les atteindre. Une "realpolitik" avant l'heure.
Commenter  J’apprécie          690



Ont apprécié cette critique (67)voir plus




{* *}