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Critique de Sachenka
À une minute près propose une intrigue originale et avec beaucoup de potentiel. Et si les humains possédaient un pouvoir spécial : celui de revenir dans le passé, d'effacer la dernière minute de notre vie et recommencer. Et surtout en garder le souvenir afin de ne pas répéter la même erreur. Mais attention, on ne peut s'en servir que d'une seule fois. C'est la Fonction. C'est là l'idée de l'auteur André Marois. Il l'avait déjà explorée dans un autre roman, intitulé justement La Fonction. Je ne l'ai pas lu et ça ne m'a pas empêché de comprendre À une minute près, je ne sais même pas s'il met en vedette les mêmes personnages. Il faut dire que le concept est assez facile à saisir. Je ne suis pas un grand fan de science-fiction mais je suis toujours prêt à essayer. Et j'ai aimé.
Pour tout dire, ce n'est pas le concept qui m'a agacé mais certains éléments de la narration. Lucien, quatorze ans, va passer ses vacances scolaires chez sa tante à la campagne et, là, il retrouve également l'oncle Jamel. J'ai trouvé l'histoire des adultes un peu à la remarque. Je comprends bien que leur utilité était de démontrer les possibilités de la Fonction mais je crois que ça aurait pu être fait avec les jeunes. Justement, parlons d'eux. On dit souvent que l'adolescence est l'âge ingrat, que les jeunes ont les émotions à fleur de peau… Mais il ne faut exagérer, ce n'est pas comme s'ils étaient un paquet d'hormones ambulant. Je trouve que l'animosité qui se développe entre Lucien et Noah et sa bande est à ce point exacerbée que ça en perd un peu de crédibilité.
Toutefois, je ne veux pas avoir l'air trop critique car, comme je l'écrivais plus haut, j'ai tout de même apprécié le roman. Je dirais que, malgré les rivalités qui se développent trop rapidement et trop intensément, les adolescents sont bien caractérisés, à un point tel qu'ils paraissent complets. Je pouvais imaginer/reconnaître quelques jeunes dans leurs traits, leur façon de s'exprimer, leurs sentiments et comment ils les subissent/partagent ainsi que, surtout, leurs réactions face aux événements qui se produisent. Puisqu'il s'agit d'un roman jeunesse, j'essaie de me mettre à la place des adolescents quand vient le temps de porter une appréciation. Je crois qu'ils ne remarqueraient pas autant les éléments qui m'ont agacé et que, conséquemment, ils apprécieraient À une minute près.
Pour tout dire, ce n'est pas le concept qui m'a agacé mais certains éléments de la narration. Lucien, quatorze ans, va passer ses vacances scolaires chez sa tante à la campagne et, là, il retrouve également l'oncle Jamel. J'ai trouvé l'histoire des adultes un peu à la remarque. Je comprends bien que leur utilité était de démontrer les possibilités de la Fonction mais je crois que ça aurait pu être fait avec les jeunes. Justement, parlons d'eux. On dit souvent que l'adolescence est l'âge ingrat, que les jeunes ont les émotions à fleur de peau… Mais il ne faut exagérer, ce n'est pas comme s'ils étaient un paquet d'hormones ambulant. Je trouve que l'animosité qui se développe entre Lucien et Noah et sa bande est à ce point exacerbée que ça en perd un peu de crédibilité.
Toutefois, je ne veux pas avoir l'air trop critique car, comme je l'écrivais plus haut, j'ai tout de même apprécié le roman. Je dirais que, malgré les rivalités qui se développent trop rapidement et trop intensément, les adolescents sont bien caractérisés, à un point tel qu'ils paraissent complets. Je pouvais imaginer/reconnaître quelques jeunes dans leurs traits, leur façon de s'exprimer, leurs sentiments et comment ils les subissent/partagent ainsi que, surtout, leurs réactions face aux événements qui se produisent. Puisqu'il s'agit d'un roman jeunesse, j'essaie de me mettre à la place des adolescents quand vient le temps de porter une appréciation. Je crois qu'ils ne remarqueraient pas autant les éléments qui m'ont agacé et que, conséquemment, ils apprécieraient À une minute près.
