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Critique de BVIALLET
Livre paradoxal qui commence par longuement démontrer , à l'aide de nombreux tableaux et études statistiques incontestables que le pays ne s'est jamais si bien porté depuis longtemps . Les français ont gagné sept années de vie supplémentaires depuis 1973 , ils ont doublé leur pouvoir d'achat et triplé leur fortune personnelle ! Rien que cela !
On se demande bien pourquoi un tel pessimisme règne dans le pays , pourquoi l'individualisme et le repli sur soi gagne du terrain alors que l'esprit civique et responsable en perd autant ? Pourquoi un chômage record , endémique et incompressible depuis trente ans mine tout espoir de redressement ?
Bien sûr , la France gagne , enregistre de grands succès commerciaux et techniques : Airbus , viaduc de Millau etc ... Marseille le met au crédit de la France qui bosse , celle de l'économie de marché , celle du secteur exposé à la concurrence et à la mondialisation . Il pointe du doigt la France des embusqués ( fonctionnaires pléthoriques) qui freinent des quatre fers devant la modernité et entravent le décollage !
Il faut attendre le dernier tiers du bouquin pour que les trois maux récurrents de notre société soient enfin dénoncés : l'Etat avec son administration tentaculaire , sa voracité fiscale ( nous en sommes encore , selon lui , à la France de De Gaulle qui était une "petite Union Soviétique qui avait réussi"), les syndicats désertés par leurs adhérents , gangrénés par un culte de la revendication de type marxiste et surtout un système éducatif vermoulu qui , au lieu de résorber les inégalités sociales arrive surtout à les aggraver , victime qu'il est de son idéologie égalitariste .
A l'arrivée , on s'aperçoit que Marseille , par des voies détournées , ne dit pas autre chose que Desjardins et la plupart des économistes libéraux actuels .
Et si l'argent gagné par le travail était mérité ? L'entreprise n'est peut-être pas un lieu aussi diabolique et néfaste que certains l'ont dit et l'Etat n'est peut-être pas aussi bénéfique qu'il veut le paraitre..etc...
En conclusion , un livre intéressant et courageux . Marseille amène son scalpel au plus profond de la plaie . Il parle même de la fuite des cerveaux et de l'arrivée massive des non-qualifiés du tiers monde...
Bravo pour le diagnostic , mais on reste sur sa faim quant aux remèdes ...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
On se demande bien pourquoi un tel pessimisme règne dans le pays , pourquoi l'individualisme et le repli sur soi gagne du terrain alors que l'esprit civique et responsable en perd autant ? Pourquoi un chômage record , endémique et incompressible depuis trente ans mine tout espoir de redressement ?
Bien sûr , la France gagne , enregistre de grands succès commerciaux et techniques : Airbus , viaduc de Millau etc ... Marseille le met au crédit de la France qui bosse , celle de l'économie de marché , celle du secteur exposé à la concurrence et à la mondialisation . Il pointe du doigt la France des embusqués ( fonctionnaires pléthoriques) qui freinent des quatre fers devant la modernité et entravent le décollage !
Il faut attendre le dernier tiers du bouquin pour que les trois maux récurrents de notre société soient enfin dénoncés : l'Etat avec son administration tentaculaire , sa voracité fiscale ( nous en sommes encore , selon lui , à la France de De Gaulle qui était une "petite Union Soviétique qui avait réussi"), les syndicats désertés par leurs adhérents , gangrénés par un culte de la revendication de type marxiste et surtout un système éducatif vermoulu qui , au lieu de résorber les inégalités sociales arrive surtout à les aggraver , victime qu'il est de son idéologie égalitariste .
A l'arrivée , on s'aperçoit que Marseille , par des voies détournées , ne dit pas autre chose que Desjardins et la plupart des économistes libéraux actuels .
Et si l'argent gagné par le travail était mérité ? L'entreprise n'est peut-être pas un lieu aussi diabolique et néfaste que certains l'ont dit et l'Etat n'est peut-être pas aussi bénéfique qu'il veut le paraitre..etc...
En conclusion , un livre intéressant et courageux . Marseille amène son scalpel au plus profond de la plaie . Il parle même de la fuite des cerveaux et de l'arrivée massive des non-qualifiés du tiers monde...
Bravo pour le diagnostic , mais on reste sur sa faim quant aux remèdes ...
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