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Critique de fairy-man


George R. R. MARTIN est l'auteur d'un grand nombre de roman, les plus connus son sans aucuns doute ceux de la série « le Trône de Fer. » Mais l'auteur avant de devenir un précurseur dans le domaine de la fantasy a écrit d'excellent thriller comme Armagedon Rag dont je vais faire l'analyse aujourd'hui.

La première chose à savoir avant d'entamer ce livre, c'est qu'il est question de Rock, pas n'importe lequel, le Rock des années 60/70. George R. R. MARTIN dont l'amour pour les groupes d'entant est incontestable à travers ce livre revisite l'univers des années folles, pleines de concert, de groupes, de hippies, de sexe, d'alcool et de révolution dans l'air Américaine.
Le héros, Sander BLAIR est un ancien journaliste qui travaillait durant ces folles années pour un journal, le Hedgehog. Depuis, il est devenu écrivain de roman à succès, or depuis peut, il est bloqué dans la réalisation de son dernier roman. Son éditeur n'a de cesse de le presser à rendre son roman dans les délais mais rien de vient. Un jour, l'éditeur en chef du Hedgehog l'appel pour lui demander d'écrire un papier pour le journal en souvenir du bon vieux temps. Sander refuse dans un premier temps, mais de savoir ensuite qu'il s'agit d'enquêter sur la mort de l'ancien impresario du plus grand groupe de rock des années 70 le fera changer d'avis. Ainsi commence sa course folle à travers tout le pays, entre enquête, souvenir et fantôme du passer Sander sera plus que jamais de retour dans l'univers du rock qu'il a tant aimer.
Tout le long de l'histoire, j'ai suivis Sander BLAIR au volant de sa voiture de sport luxueuse à travers les Etats-Unis, l'enquête nous mène d'abords sur les lieux du meurtre, comme chaque enquête j'imagine, découvrir, ou redécouvrir pour le héros les groupes des Nazgul, ce groupe imaginaire tirer tout droit du folklore de l'univers de Tolkiens était un véritable plaisir. Coïncidence, et éléments douteux nous tiens en alène jusqu'à la fin et l'ambiance de plus en plus oppressante et emprunte de nostalgie nous fait rêver à une époque bien différente de la notre. Pour ma part je ne pouvais cesser de m'imaginer dans des lieux rétro, des voitures polluantes devant des cinémas de plein air et des flics à la « Texas Rangers. »
Les Nazgul, sont le pilier de ce roman, les rencontrer un par un, sauf le chanteur mort des années avant d'une balle dans la tête, est assez… drôle. Tous les stéréotypes que je m'étais imaginé sur les stars de rock sont présent ici. Les membres du groupe aujourd'hui dans une retraite anticipée dû à la mort de leur chanteur sont tous partis dans leurs coins. L'un tient un resto et cherche tant bien que mal à s'en sortir, l'autre est coincé dans le passé et n'a de cesse de rêvé du bon vieux temps alors que sa bedaine elle s'allonge et que ces cheveux blanchisses. le troisième s'en sort mieux, riche et père de famille. Cependant la musique lui manque et rien ne serait combler ce vide.
Sander découvre petit à petit que tout les évènements qui ce produise on un but commun, revenir une dizaine d'années en arrière et reformer le groupe, des gens dans l'ombre y oeuvres sans relâche pour redonner l'esprit de révolte au peuple pour combattre cette société qui ne s'est pas améliorée. Seul problème, seul trois membres sur quatre sont encore en vie !
D'un bout à l'autre, on découvre les actions qui pourront engendré un futur depuis longtemps désiré par les fans du rock, ils étaient en pleine guerre du Vietnam et luttaient pour changer une société remplis de corruption, alors que le président Nixon était au pouvoir. Agrémenter d'innombrable citation tirer de chanson de rock, Armagedon Rag est un livre pour les fans de Rock et de nostalgie des années 70 sa ne fait aucuns doute.
Cependant l'ambiance générale en prend un coup à mon avis à cause des nombreuses répétitions des chansons, des rêves qui paraissent tellement réelle et qui finalement n'ont pas un si grande importance, les passages un peut trop longuet et fatiguant qui nous font nous demandez : « combien de pages avant la fin du chapitre ? »
L'auteur n'était sans doute pas aussi doué que maintenant, mais sa plume avait déjà un impact conséquent, je l'ai découvert comme bon nombre de personne par le Trône de Fer, mais lire ces autres écrit est un vrai pèlerinage pour moi qui suis devenu fan de son style, sans complexe et sans retenu. Des dialogues crus, des actes radicaux, une ambiance parfois sombre. Voilà ce qu'on aime chez MARTIN et ce livre ne déroge pas à la règle.

Donc, si vous aimez le style de l'auteur, si vous l'avez découverts par un autre livre et si vous aimez le rock et son époque, vous aimerez ce livre j'en suis sur. Notez toute fois qu'il n'est pas nécessaire d'aimer le rock pour aimer le livre, moi même je suis à des années lumière d'être un vrai « groupie de groupe » et pourtant j'ai aimer l'ouvrage, l'enquête à elle seul suffit à cela.

PS : Je remercie Babelio et son action « Masse Critique » ainsi que les éditions Folio de m'avoir permis de découvrir ce roman.

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