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Critique de Alafey
Angleterre, milieu du XIXe siècle : Pour ce troisième tome de la série, nous retrouvons le dernier de la fratrie, Rule, le plus enjoué de la famille. Il avait obéi à son père en allant aux États-Unis pour créer des liens avec des Américains, et il avait travaillé avec succès pour un riche entrepreneur de Boston. Ce dernier, se sachant mourant, demande à Rule d'épouser sa fille unique Violet, encore adolescente à 16 ans, afin de la protéger, elle et sa fortune, de tout chasseur de dot, et de ne consommer le mariage que quand elle sera adulte. Rule accepte, en partie par respect envers le vieil homme, en partie attiré par la fortune promise. Il retourne en Angleterre immédiatement après la cérémonie.
3 ans plus tard, Violet est tombée amoureuse d'un avoué et elle débarque avec sa cousine à Londres pour obtenir l'annulation du mariage. Mais Rule voit arriver une très belle jeune femme, et surtout il n'est pas prêt à renoncer à la fortune. Séducteur invétéré, il demande à Violet de rester un mois chez lui, et c'est seulement après ce délai qu'il acceptera l'annulation du mariage. Il compte sur son art de la séduction pour faire changer d'avis Violet. Mais celle-ci est en colère contre son « mari » qui n'est jamais venu la voir, et pense qu'il n'en veut qu'à l'argent (ce qui n'est pas faux, même s'il veut tenir la promesse faite à son propre père de tisser des liens avec l'Amérique). Elle apprend vite qu'il est connu comme un séducteur, et son tempérament d'Américaine s'accorde mal avec les conventions de l'aristocratie anglaise du XIXe siècle.
La confrontation des cultures est un des points intéressants du roman, notamment ici l'Américaine indépendante, habituée à gérer une affaire, contre le Lord qui vient d'un monde où les épouses n'ont officiellement aucun droit ni pouvoir. Mais les deux protagonistes sont bien esquissés, tout en restant cohérents avec les moeurs de l'époque. Leur évolution est très crédible, et on retrouve avec plaisir les personnages des autres romans de la trilogie.
Comme les tomes précédents, l'auteure a inclus un aspect thriller avec un suspens lié à la vente des usines d'armement dont Violet a hérité et dont elle veut se débarrasser. La famille et les amis de Rule se réuniront pour sauver le héros accusé de meurtre. Des rebondissements bienvenus qui animent l'intrigue, qui aurait été trop classique sans cela.
Aidé par une plume légère et fluide, ce roman se dévore avec plaisir !
Lien : https://alafey.wordpress.com..
3 ans plus tard, Violet est tombée amoureuse d'un avoué et elle débarque avec sa cousine à Londres pour obtenir l'annulation du mariage. Mais Rule voit arriver une très belle jeune femme, et surtout il n'est pas prêt à renoncer à la fortune. Séducteur invétéré, il demande à Violet de rester un mois chez lui, et c'est seulement après ce délai qu'il acceptera l'annulation du mariage. Il compte sur son art de la séduction pour faire changer d'avis Violet. Mais celle-ci est en colère contre son « mari » qui n'est jamais venu la voir, et pense qu'il n'en veut qu'à l'argent (ce qui n'est pas faux, même s'il veut tenir la promesse faite à son propre père de tisser des liens avec l'Amérique). Elle apprend vite qu'il est connu comme un séducteur, et son tempérament d'Américaine s'accorde mal avec les conventions de l'aristocratie anglaise du XIXe siècle.
La confrontation des cultures est un des points intéressants du roman, notamment ici l'Américaine indépendante, habituée à gérer une affaire, contre le Lord qui vient d'un monde où les épouses n'ont officiellement aucun droit ni pouvoir. Mais les deux protagonistes sont bien esquissés, tout en restant cohérents avec les moeurs de l'époque. Leur évolution est très crédible, et on retrouve avec plaisir les personnages des autres romans de la trilogie.
Comme les tomes précédents, l'auteure a inclus un aspect thriller avec un suspens lié à la vente des usines d'armement dont Violet a hérité et dont elle veut se débarrasser. La famille et les amis de Rule se réuniront pour sauver le héros accusé de meurtre. Des rebondissements bienvenus qui animent l'intrigue, qui aurait été trop classique sans cela.
Aidé par une plume légère et fluide, ce roman se dévore avec plaisir !
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