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Critique de Aidi60
Yaël est une jeune étudiante en école de commerce.
Pétillante, enjouée et un brin garçon manqué elle bouffe la vie.
Après son stage dans un cabinet parisien elle rêve d'ailleurs de prendre une année sabbatique pour bourlinguer.
Dans l'insouciance de la jeunesse, son bonheur, ses amis, profiter de la vie et surtout ne pas se prendre au sérieux.
10 ans plus tard c'est la douche froide.
Yaël a bien changé. La jeune épicurienne a laissé passe a une femme carriériste à la vie millimètrée quasi aseptisée. Petit à petit elle a fait le vide entre elle, ses amis et la vie.
Seulement voilà, un grain de sable (ou coup de pied au cul du destin va savoir), va venir dérégler cette belle mécanique. Tout remettre en cause. La working girl s'avouera t elle vaincue ou fera t elle face ?
J'ai tellement entendu d'éloges sur les précédents livres d'Agnès Martin-Lugand que j'avais une petite appréhension. Peur de ne pas aimer. À trop en attendre on est parfois déçue. Ça ne fut pas le cas.
J'ai tout de suite accroché à Yaël, jeune fille et sa bande d'ami(e)s. Simple et bien dans ses baskets. On ne peut pas ne pas aimer cette petite troupe sympathique.
Au 2e chapitre, tout change.
Hautaine, dédaigneuse avec son entourage , sans scrupule avec ses collègues. Elle a tout sacrifiée à son travail. Ses amis sont désappointés et exaspérés par son comportement. Comme je les comprends !
Elle m'a agacée. Plusieurs fois j'ai eu envie de la secouer ou baffer pour qu'elle ouvre enfin les yeux.
Cette vie à cent à l'heure, tellement elle frise l'absurde nous fait irrémédiablement nous interroger sur notre propre vie de femme et nos habitudes. En perpétuel combat entre notre vie professionnelle et privée on peut facilement se laisser engloutir et perdre pied.
Mea Culpa Yaël, j'avoue aimer plus que je ne devrais mon portable. Tu nous ressemble à tous quelque part.
Heureusement, suite à un événement, la jeune interprète prend conscience du vide intersidéral de sa vie.
Le travail ne nourrit pas l'âme. Elle doit effectuer quelques changements. Se reconnecter à la saveur des choses, vivre sans fil à la patte. Couché, Iphone 6!
C'est un délice de suivre cette renaissance à travers ces incertitudes et ses petites victoires.
J'ai apprécié la simplicité des personnages.
C'est les vacances, le patron exigeant, le verre de blanc, la piscine avant le travail, les enfants, les engueulades.
C'est vous et c'est moi.
Un roman d'Agnès Martin-Lugand c'est vrai, c'est la vie et ça fait du bien.
Un autre, vite !
Pétillante, enjouée et un brin garçon manqué elle bouffe la vie.
Après son stage dans un cabinet parisien elle rêve d'ailleurs de prendre une année sabbatique pour bourlinguer.
Dans l'insouciance de la jeunesse, son bonheur, ses amis, profiter de la vie et surtout ne pas se prendre au sérieux.
10 ans plus tard c'est la douche froide.
Yaël a bien changé. La jeune épicurienne a laissé passe a une femme carriériste à la vie millimètrée quasi aseptisée. Petit à petit elle a fait le vide entre elle, ses amis et la vie.
Seulement voilà, un grain de sable (ou coup de pied au cul du destin va savoir), va venir dérégler cette belle mécanique. Tout remettre en cause. La working girl s'avouera t elle vaincue ou fera t elle face ?
J'ai tellement entendu d'éloges sur les précédents livres d'Agnès Martin-Lugand que j'avais une petite appréhension. Peur de ne pas aimer. À trop en attendre on est parfois déçue. Ça ne fut pas le cas.
J'ai tout de suite accroché à Yaël, jeune fille et sa bande d'ami(e)s. Simple et bien dans ses baskets. On ne peut pas ne pas aimer cette petite troupe sympathique.
Au 2e chapitre, tout change.
Hautaine, dédaigneuse avec son entourage , sans scrupule avec ses collègues. Elle a tout sacrifiée à son travail. Ses amis sont désappointés et exaspérés par son comportement. Comme je les comprends !
Elle m'a agacée. Plusieurs fois j'ai eu envie de la secouer ou baffer pour qu'elle ouvre enfin les yeux.
Cette vie à cent à l'heure, tellement elle frise l'absurde nous fait irrémédiablement nous interroger sur notre propre vie de femme et nos habitudes. En perpétuel combat entre notre vie professionnelle et privée on peut facilement se laisser engloutir et perdre pied.
Mea Culpa Yaël, j'avoue aimer plus que je ne devrais mon portable. Tu nous ressemble à tous quelque part.
Heureusement, suite à un événement, la jeune interprète prend conscience du vide intersidéral de sa vie.
Le travail ne nourrit pas l'âme. Elle doit effectuer quelques changements. Se reconnecter à la saveur des choses, vivre sans fil à la patte. Couché, Iphone 6!
C'est un délice de suivre cette renaissance à travers ces incertitudes et ses petites victoires.
J'ai apprécié la simplicité des personnages.
C'est les vacances, le patron exigeant, le verre de blanc, la piscine avant le travail, les enfants, les engueulades.
C'est vous et c'est moi.
Un roman d'Agnès Martin-Lugand c'est vrai, c'est la vie et ça fait du bien.
Un autre, vite !
