Entre mes mains le bonheur se faufile

C’est en voulant changer d’air et me pencher sur quelque chose de léger que je me suis décidée à lire ce roman qui est dans ma PAL depuis quelques temps. Au début, tout va bien. Je suis vite happée par l’histoire de Iris, bourgeoise de province mariée avec un médecin qui trouve du réconfort dans l’ennui de son quotidien auprès de sa machine à coudre. Elle déniche une occasion en or : suivre une formation à Paris pour devenir couturière, elle convainc son mari et se retrouve sous le mécénat d’une esthète : Marthe. Je continue à tourner les pages avec joie…c’est fluide, léger, agréable à lire.
C’est ensuite que les choses se corsent. Une fois notre personnage bien installé dans ce nouvel univers, j’ai trouvé que l’histoire ne cessait de tourner en rond. C’est super convenu, prévisible et bourré de clichés. Les personnages sont terriblement caricaturaux. Le personnage de Iris, qui m’était plutôt sympathique au début, m’a souvent donné envie de lui donner des claques…A se laisser mener par le bout du nez à n’en plus finir, le personnage est devenu creux.
Bref, c’est léger et ça se lit vite…c’est à peu près tout ce que j’en retiendrai.