>
Critique de RobertLePlana
Concarneau, dans le Finistère. En peu de temps, deux groupes d'adolescents disparaissent coup sur coup sans laisser de traces. D'un côté, il y a Solen Briant et quatre de ses amis qui se font littéralement aspirer par un tableau maritime qui les transporte sur l'île de Guéran. Ils y rencontrent, entre autres, la fée Morgane et sa cousine Viviane, la dame du lac. de l'autre côté, Evan et Madenn subissent la malédiction d'un médaillon. Celui-ci les envoie au fond de l'océan, dans le lugubre monde de verre de Véronica, la reine des mers. Cette dernière est aussi l'ennemie de Morgane et Viviane à qui elle voue une haine farouche. La confrontation sera inévitable. le bien contre le mal. Qui vaincra ?
Ce roman est le premier d'une trilogie qui se compose également de « Solen Briant et le secret du manoir » et « Solen Briant et le mystère du lac blanc ». Ils peuvent toutefois se parcourir indépendamment sans que cela pose un problème de compréhension. Nous voyons comment Solen acquiert ses pouvoirs magiques, à la fois par l'héritage de sa grand-mère et par cette aventure initiatique aux côtés de deux puissantes magiciennes.
Le récit comporte très peu de dialogues. Je trouve que ça colle bien au style de l'histoire qui se lit ainsi comme un conte. Et c'est bien de cela qu'il s'agit. À l'instar des chroniques de Narnia, il y a une porosité entre notre monde et un autre, à la différence qu'ici ce n'est pas une armoire qui sert de porte, mais un médaillon et un tableau.
Pour ceux qui ne le savent pas, je ressens un amour inconditionnel pour la Bretagne. Une région inclassable, merveilleuse… Une terre de légendes. Ce sont ces dernières qui ont fourni une grande partie du « casting » et des lieux. On retrouve ainsi, outre la fée Morgane et la dame du lac, déjà mentionnées plus haut, la forêt de Brocéliande et ses hauts lieux tels que la fontaine de Barenton et le tombeau de Merlin. Sans oublier toute la magie que le symbole du Triskell génère dans un tourbillon. Dans ce maelstrom fantastique, on croise des personnages divins comme Poséidon et Amphitrite ainsi qu'un bestiaire bigarré composé de sirènes (gentilles et méchantes), de crabes-humains un peu (beaucoup) stupides, d'un hippocampe géant à trois têtes, d'une pieuvre multifonction à géométrie variable et d'un bon géant.
Pour ce qui est de notre monde, le pied-à-terre de nos héros peut paraître surprenant de prime abord, car on ne l'associe pas naturellement aux questions magiques. Je le trouve au contraire plutôt bien choisi. L'emblématique ville close de Concarneau a un côté hors du temps qui sert magnifiquement le propos. Qui sait quels secrets peuvent bien se cacher derrière ces murs de pierre…
Pour ma part j'ai été transporté dans ce récit qui a la simplicité et l'efficacité d'un conte au coin du feu. Les thèmes sont forts et universels. L'amour et la bienveillance font contrepoids à la jalousie et à la tragédie. La lumière alterne avec l'ombre. le bien s'oppose au mal.
Quant à moi, j'ai hâte de lire les autres aventures de Solen Briant !
Ce roman est le premier d'une trilogie qui se compose également de « Solen Briant et le secret du manoir » et « Solen Briant et le mystère du lac blanc ». Ils peuvent toutefois se parcourir indépendamment sans que cela pose un problème de compréhension. Nous voyons comment Solen acquiert ses pouvoirs magiques, à la fois par l'héritage de sa grand-mère et par cette aventure initiatique aux côtés de deux puissantes magiciennes.
Le récit comporte très peu de dialogues. Je trouve que ça colle bien au style de l'histoire qui se lit ainsi comme un conte. Et c'est bien de cela qu'il s'agit. À l'instar des chroniques de Narnia, il y a une porosité entre notre monde et un autre, à la différence qu'ici ce n'est pas une armoire qui sert de porte, mais un médaillon et un tableau.
Pour ceux qui ne le savent pas, je ressens un amour inconditionnel pour la Bretagne. Une région inclassable, merveilleuse… Une terre de légendes. Ce sont ces dernières qui ont fourni une grande partie du « casting » et des lieux. On retrouve ainsi, outre la fée Morgane et la dame du lac, déjà mentionnées plus haut, la forêt de Brocéliande et ses hauts lieux tels que la fontaine de Barenton et le tombeau de Merlin. Sans oublier toute la magie que le symbole du Triskell génère dans un tourbillon. Dans ce maelstrom fantastique, on croise des personnages divins comme Poséidon et Amphitrite ainsi qu'un bestiaire bigarré composé de sirènes (gentilles et méchantes), de crabes-humains un peu (beaucoup) stupides, d'un hippocampe géant à trois têtes, d'une pieuvre multifonction à géométrie variable et d'un bon géant.
Pour ce qui est de notre monde, le pied-à-terre de nos héros peut paraître surprenant de prime abord, car on ne l'associe pas naturellement aux questions magiques. Je le trouve au contraire plutôt bien choisi. L'emblématique ville close de Concarneau a un côté hors du temps qui sert magnifiquement le propos. Qui sait quels secrets peuvent bien se cacher derrière ces murs de pierre…
Pour ma part j'ai été transporté dans ce récit qui a la simplicité et l'efficacité d'un conte au coin du feu. Les thèmes sont forts et universels. L'amour et la bienveillance font contrepoids à la jalousie et à la tragédie. La lumière alterne avec l'ombre. le bien s'oppose au mal.
Quant à moi, j'ai hâte de lire les autres aventures de Solen Briant !
