>
Critique de LivresdAvril
Cela fait dix jours que j'ai commencé "Violette Hurlevent" et je viens tout juste de dépasser la moitié du roman. Je ne parviens pas à rentrer dans l'histoire, j'abandonne.
Il faut dire que je ne me suis pas du tout attachée à Violette. Sa psychologie n'étant pas développée par l'auteur, le lecteur doit se contenter de ses paroles et de ses actes. Or, je l'ai trouvée assez égoïste et autoritaire, notamment avec son brave chien Pavel. Elle lui parle mal et l'abandonne à plusieurs reprises dans des situations périlleuses, alors que lui fait preuve de gentillesse et même d'abnégation.
Le fait qu'elle se retrouve dans le Jardin Sauvage est l'occasion d'une succession de rencontres lors desquelles tout est possible puisque que le jardin est magique. Mais cela m'a plus fait l'effet de nouvelles accolées que d'un véritable roman.
Le merveilleux m'a semblé être une excuse pour ne rien avoir à justifier, l'univers perdant à chaque fois en crédibilité.
Il y a pourtant de jolies trouvailles, comme la peau de loup ou la horde verte, mais elles sont sous-exploitées (en tout cas dans la première moitié du roman). Les illustrations, faussement simples, apportent de la vivacité.
Évidemment, ce grand voyage est pour Violette une manière de grandir et de transcender une expérience familiale traumatisante. Mais comme les autres membres de la famille n'ont ni corps ni réelle présence, tout ceci est trop flou pour avoir suscité mon intérêt.
Au vu des critiques élogieuses, j'ai le sentiment plutôt désagréable d'être totalement passée à côté de ce roman.
Il faut dire que je ne me suis pas du tout attachée à Violette. Sa psychologie n'étant pas développée par l'auteur, le lecteur doit se contenter de ses paroles et de ses actes. Or, je l'ai trouvée assez égoïste et autoritaire, notamment avec son brave chien Pavel. Elle lui parle mal et l'abandonne à plusieurs reprises dans des situations périlleuses, alors que lui fait preuve de gentillesse et même d'abnégation.
Le fait qu'elle se retrouve dans le Jardin Sauvage est l'occasion d'une succession de rencontres lors desquelles tout est possible puisque que le jardin est magique. Mais cela m'a plus fait l'effet de nouvelles accolées que d'un véritable roman.
Le merveilleux m'a semblé être une excuse pour ne rien avoir à justifier, l'univers perdant à chaque fois en crédibilité.
Il y a pourtant de jolies trouvailles, comme la peau de loup ou la horde verte, mais elles sont sous-exploitées (en tout cas dans la première moitié du roman). Les illustrations, faussement simples, apportent de la vivacité.
Évidemment, ce grand voyage est pour Violette une manière de grandir et de transcender une expérience familiale traumatisante. Mais comme les autres membres de la famille n'ont ni corps ni réelle présence, tout ceci est trop flou pour avoir suscité mon intérêt.
Au vu des critiques élogieuses, j'ai le sentiment plutôt désagréable d'être totalement passée à côté de ce roman.
