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Critique de jsgandalf


La grande oeuvre romanesque « les Thibault a valu à son auteur le prix Nobel en 1937. Cette oeuvre diversement apprécier à son époque divise encore actuellement ses lecteurs. Les critiques sont toujours les mêmes : écriture trop classique, thème exposé sur un ton docte et j'en passe. Pour une fois je voudrais m'éloigner de la guerre des modernes et des classiques qui depuis mon adolescence, dépassé depuis longtemps, m'a toujours semblée stupidement stérile, aussi bien en peinture, qu'en musique, qu'en écriture. Il est vrai que ces romans sont écrit sur un style classique, et alors est ce parce qu'on est par exemple en période beat generation que l'on doit écrire comme Kerouac, qu'en période impressionniste que l'on ne pouvait pas peindre des chef-d'oeuvre classiques. Non bien sûr. le thème même de l'affrontement de deux mondes sur le long du roman y gagne même en clarté. Il ne faut pas oublier la longueur.
En tout cas dans ce premier tome regroupant cinq des romans nous faisons connaissance avec les personnages principaux. D'abord les deux frères, Antoine plus proche du père et Jacques l'idéaliste. le père grand bourgeois, fervent catholique qui veut faire oeuvre en créant un centre de rééducation de la délinquance juvénile, ainsi qu'on le dirait aujourd'hui. Centre dans lequel sont testé ses méthodes. Il y a aussi la famille Fontanin de confession protestante.
Les caractères des deux frères sont marqués par leur père. L'un veut suivre son exemple en devenant médecin, il est travailleur acharné, l'autre est comme nous l'avons déjà dit un idéaliste qui cherche à fuir son père. Un grand livre ou s'affronte deux visions du monde Dans un seul but gangé quoi qu'on l'en dise l'amour du père.
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