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Critique de maylibel


Depuis 17 ans, Carmen, violoniste prodige, ne vit et ne respire que pour la musique. Managée par sa mère, qui a dû renoncer à sa carrière de soprano après des problèmes de santé, elle prépare un concours prestigieux. Or à quelques jours des épreuves, elle tombe sous le charme de Jeremy, son principal rival…

Raconter une romance pour ados dans notre monde, sans vampires ni loup-garous, avec une ambiance réaliste (pour ce que je peux en juger, ne connaissant rien à l'univers de la musique classique), c'est ce que réussit avec un certain talent Jessica Martinez dans ce premier roman traduit en français. Ses héros peuvent paraître banals et leurs problèmes assez ordinaires, mais c'est aussi ce qui rend leur histoire attachante, ce qui lui permet de sonner aussi juste. Pour s'en apercevoir, cependant, il faut passer les 90 premières pages. En effet, le prologue révèle stupidement un évènement qui n'aura lieu que beaucoup plus tard, orientant inutilement notre lecture. Et durant les sept premiers chapitres, l'héroïne se comporte comme une peste immature franchement difficile à supporter. Mais cela rend par contraste la suite de l'histoire d'autant plus touchante et efficace, si bien que l'on se surprend à tourner les pages sans plus pouvoir s'arrêter jusqu'à la fin, qui se révèle beaucoup moins mélodramatique que l'on ne pourrait s'y attendre.

Une fois passées les 90 premières pages, Virtuosity se révèle donc un hybride réussi entre une poignante romance entre deux jeunes virtuoses et un roman d'apprentissage, où l'on suit l'émancipation d'une jeune fille. À tenter si vous commencez à vous lasser des romans fantastiques.
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