Influencée par le titre français et la quatrième de couverture, je m'attendais à un récit qui n'est pas celui que j'ai eu. Et j'ai eu du mal à me couler dans le texte tel qu'il est. La traduction du titre original serait "Nous étions fous de joie".
En fait, comme dans les tragédies grecques où les dieux sont jaloux de trop de bonheur de la part des hommes, vient un moment où le châtiment s'abat. "Nous étions fous de joie"… et à partir de là, quand l'enfant est prêt à paraître, c'est une chute et un dépouillement progressif de tout ce qui a fait la vie du personnage jusque là, jusque dans son corps.
Et dans cette chute, nous prenons mieux conscience de la stratigraphie de la société, avec les clones, les IA, les "Puants", et les autres qui ont tous les bénéfices que la société accorde à ceux qui rentrent dans le moule sanitaire et social qui est imposé. La surveillance serrée à laquelle sont soumis les citoyens se révèle. "Nous étions fous de joie", sans rien voir de ce qui nous entourait.
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