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Critique de latuile


Voilà un livre que l'on m'a offert à Noël et que j'ai tardé à lire, induit en erreur par la quatrième de couverture, un peu réductrice à mon sens parce qu'elle occulte la part lumineuse de ce roman, pourtant essentielle.
C'est un livre dont on a envie de parler aux autres, et un auteur que l'on a envie de suivre et de connaître. Son Blog d'écrivain renvoie à son Blog de voyage: là, on découvre que l'auteur n'a pas fait que parler de l'errance, il l'a vécue. Il a pris le risque de se délester pour parcourir le monde. Il a visité pas mal des endroits présents dans son livre.
"Avant que le monde ne se ferme" est tout à la fois un voyage, un conte philosophique tzigane, une évocation historique, un éloge du mouvement mais aussi de ce fabuleux voyage immobile qu'est la lecture.
On suit Anton, fils spirituel de Jag le violoniste, des années 20 jusqu'aux années 50, embrassant ainsi 2 époques contrastées mais complètementaires: la seconde guerre mondiale et le début des 30 glorieuses. On passe de la relative liberté d'avant guerre à la réclusion terrible des camps, puis de nouveau à ce qu'on croit être la liberté, mais qui n'est en fait qu'une nouvelle forme, sournoise et dangereuse, d'aliénation: cette fameuse société de consommation qui réduit tout, brûle tout, clôture tout, ne laissant que peu d'espace au rêve et au vrai voyage. Et pourtant Anton, le héros de ce roman, tient bon, lui. Il nous donne même une solution: faire deux pas de côté, un pas en arrière aussi peut-être, pour revenir à davantage de simplicité, de sobriété. Pour quoi faire? Pour sauver le monde et nous sauver nous-mêmes!
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