Un court roman initiatique qui se lit comme un conte. Réalisme cru et merveilleux s'y côtoient, si bien que le pire, le ghetto, les camps, la mort, sont comme transcendés par l'onirisme, la poésie et la formidable résilience du personnage central. On voit que le romancier est un voyageur, car il a une capacité à restituer des lieux et des ambiances particulières en peu de mots (les steppes, l'Inde) et à stimuler l'imagination du lecteur.
Malgré le sujet, il s'agit d'un roman lumineux, profondément humaniste.
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