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Critique de MAPATOU


Bombay, Février 1921. Perveen Mistry est la fille du plus célèbre avocat de la ville. Elle est aussi la toute première femme avocate en Inde. Elle n'a toutefois pas le droit de plaider.

Perveen se voit confier par son père la délicate mission d'approcher les trois veuves d'un de ses riches clients musulman afin de régler un problème dans la succession. Celles-ci, respectant à la lettre la « purdah », c'est à dire la séparation stricte entre hommes et femmes, n'accepteront de parler qu'à une femme.

Perveen relève quelques irrégularités dans la gestion de la succession. Quand elle s'en ouvre aux trois veuves, le représentant légal, Faisal Mukri, entre dans une colère noire. Quelques heures plus tard, on retrouvera son corps sans vie baignant dans une mare de sang.

La jeune avocate va dès lors mener l'enquête. Dans le même temps, nous découvrons sa propre histoire personnelle par des retours en arrière en 1916.

Ce roman de 500 pages se lit très facilement car, même s'il n'est pas du niveau d'un roman d'Anita Nair, il relate très bien la vie et la condition des femmes en Inde, quelle que soit leur origine : musulmane, parsi ou hindoue. C'est cet aspect qui m'a intéressée.

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