Les 5 recommandations en littérature de voyage d'Octavia :
0:58 le restaurant de l'amour retrouvé, d'Ito Ogawa : https://www.babelio.com/livres/Ogawa-...
1:30 Les Huit Montagnes, de Paolo Cognetti : https://www.babelio.com/livres/Cognet...
2:06 Compartiment pour dames, d'Anita Nair : https://www.babelio.com/livres/Nair-C...
2:38 Lisière, de Kapka Kassabova : https://www.babelio.com/livres/Kassab...
3:16 Touriste, de Julien Blanc-Gras : https://www.babelio.com/livres/Blanc-...
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm
Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire :
Babelio, le site : https://www.babelio.com/
Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio
Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/
Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
Celle-ci roula son magazine et continua " Je ne dis pas que les femmes sont faibles. Au contraire, elles sont fortes. Elles peuvent tout faire aussi bien que les hommes. Elles peuvent faire bien davantage. Mais c'est en elle qu'une femme doit chercher cette réserve de force. Elle ne se manifeste pas naturellement."
"Les enfants d'un couple amoureux sont des orphelins "
Les ciels bleus, le beau temps après la pluie, les accalmies, Akhila savait que ce n'était là que des illusions entretenues en chaussant des lunettes qui vous font voir la vie en rose. Cela faisait longtemps qu'elle les avait mis en miettes, ces verres rosés, et qu'elle portait des lunettes à monture de métal, neutres à l'intérieur, teintées à l'extérieur. Même les rayons du soleil cessaient de briller lorsque les lunettes d'Akhila viraient au marron foncé.
- Je ne comprends pas ta religion [ brahmane ] ! s'exclama Katherine en secouant la tête. Manger un oeuf est un péché, mais vous ne voyez pas de mal à épouser votre oncle !"
La nuit qui précéda notre mariage, ma mère vint me trouver dans ma chambre. Ma mère, d'ordinaire si frivole avec son gai papotage, était soudain sérieuse. Elle était venue combler les vides laissés par le prêtre qui m'avait éclairée sur le saint sacrement du mariage. Elle me parla de ce que signifiait être une épouse. De la loyauté qu'on attendait de moi. De la fidélité. De la nécessité de faire plus d'efforts qu'un homme n'en ferait jamais pour faire du mariage une union réussie. Elle me parla du divorce, conséquence d'un manque d'efforts de la part de la femme.
Certains hommes sont des dominants par nature. Ils vous inspirent par leurs prouesses, leur superbe, leur valeur et leur force. Mais il en est d'autres qui, dans leur discrétion, révèlent une autre manière d'être grand. Il n'est pas nécessaire d'être toujours au cœur de l'action pour changer le monde. On peut aussi le faire en se tenant à la marge, le faire avec une bienveillance innée, confiant dans la bonté humaine. Mon maître est ce type de personne, conclut Golla calmement.
Le frère de Santos, qui se piquait d'être sociologue, appelait ce procédé la « péroraison qui tue », qu’il tenait pour le trait le plus typique des Indiens, incapables d’adresser un compliment à quelqu’un sans l’assortir d’une critique cinglante. Défaut congénital, affirmait-il, très répandu parmi leurs compatriotes. (p.99)
Sans la connaissance,on est sans lumière.
Une étrange tristesse le gagnait,menaçant de l'engloutir.Il s'assit,l'attira tout contre lui et elle l'emprisonnant dans son étreinte ,les bras autour de son cou,les jambes autour de ses hanches,un sein dans la bouche d'idris,son membre enfoncé profondément en elle.Alors,bannissant toute pensée et toute mémoire ,il s'absorba dans un mouvement au rythme puissant jusqu'à l'instant tant attendu où il se sentit délivré du poids même de son être .
Elle se tourna sur le côté en position fœtale,genoux contre le ventre.Il la regarda.Elle avait l'air épuisée .Quel âge pouvait- elle bien avoir?
L’amidon… finit par s’infiltrer dans l’âme d’Akhila. Imprégnant tous ses actes et ses mots d’une pellicule délicate de raideur qui devint bientôt sa manière d’être et de parler.