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Critique de alberthenri


En guise de préambule : Il était une fois, une innocente jeune québécoise qui lisait "les aventures de Couillu le caribou" , et "Boule & Bill".
Un jour, il advint qu'elle rejoignit Babelio, là de maudit(e)s français(e)s pervertirent les goûts de l'innocente compatriote de Céline Dion, en lui faisant connaitre des auteurs peu fréquentables.
Parmi ces ignobles individus, moi même, et parmi les auteurs, Graham Masterton.
Tout cette entrée en matière pour dire, que j'ai menée une lecture commune avec Siabelle..!
Le livre donc : "La vengeance du Manitou", est la suite du roman "Manitou", son livre le plus connu, et probablement aussi un des plus réussis.
Quid de cette "séquelle", comme on dit au cinéma ?
Tout commence quand un petit garçon, Toby, perçoit une présence maléfique dans sa chambre.
Il s'avère qu'il s'agit d'un puissant Homme médecine Misquamacus, qui cherche à faire son retour dans notre monde pour exercer une terrible vengeance. Et qui se manifeste, chez un descendant d'un homme blanc malfaisant (thème Lovecraftien de la culpabilité héréditaire, soit dit en passant Masterton connait ses classiques).
Le roman, reprend donc des éléments du premier tome de la série "Manitou", dont les personnages de Harry, "vrai/faux médium", et de Singing Rock, Homme médecine, qui lui, n'est pas passé du côté obscur...
Que dire de ce roman ?
Assez représentatif, je pense, de la veine fantastico-horrifique mainstream des années 1980, le récit est linéaire et suit un schéma narratif que l'auteur reprendra souvent, à savoir :
1) le Mal se manifeste de façon plus ou moins soudaine et brutale.
2) Les personnages qui y sont confrontés cherchent à déterminer son origine, enquêtent et recherchent une aide.
3) L'aide trouvée, le Mal identifié, la lutte s'engage...
4) Dans un combat final, plus ou moins dantesque le Bien et le Mal s'affrontent.
C'est donc de cette façon que Masterton conduit ses protagonistes vers le dénouement, plus ou moins heureux.
N'allez pas croire, que même si j'ai l'air de dénoncer une littérature cousue de grosses ficelles, je méprise ce genre de livres.
Car, sous son aspect "facile", les romans comme ceux de Masterton, sont suffisamment bons, pour laisser une empreinte durable dans l'esprit du lecteur.
Ainsi, j'avais lu "La vengeance du Manitou", en 1985 à sa parution chez "Néo", et quand je l'ai relu, donc 30 ans plus tard, des passages entiers du livre me sont revenus en mémoire !
Preuve, s'il en était besoin, que la littérature de genre, si elle parait manquer d'envergure à certains snobs, a de réelles qualités.
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