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Critique de Erik_


Erik_
16 novembre 2021
Ce récit commence à Phnom Penh en avril 1975 avec l'arrivée au pouvoir des Kmers rouges au Cambodge. Ce régime va être à l'origine de l'un des pires génocides du XXème siècle qu'il fera subir à sa propre population en guise de punition pour des crimes contre-révolutionnaires imaginaires.

En fait, j'ignorais l'existence d'un tel massacre commis par des communistes sanguinaires d'une cruauté jusque là presque inégalée. Je suis véritablement sous le choc d'une telle lecture qui ne nous épargnera rien.

On va intéresser surtout à Vann Nath qui fut le peintre des Khmers Rouges sans avoir le choix. C'était cela ou une mort certaine. Il a fait cela pour survivre mais il a surtout contribué par son travail à faire ne sorte que personne n'oublie jamais les crimes qui ont été commis par ces illuminés qui suivait un certain Pol Pot.

Il y a comme un prix à payer pour la survie mais avec des larmes de sang. Il y eu à l'époque presque deux millions de morts soit 20% de la population. Les enfants étaient massacrés au même titre que les adultes de peur de leur vengeance. Ce régime fut l'un des pires de la planète de par la façon dont ils ont procédé. En effet, parmi les morts, 60% l'ont été brutalement, les autres autres mourant de faim alors que la propagande soulignait les niveaux excellents de productivité agricole pour donner le change aux régimes capitalistes ennemis.

Nous allons assister avec notre peintre aux séances de tortures et aux scènes de crimes contre la population des plus effroyables. Cela donne envie de vivre à jamais dans une démocratie respectueuse des droits de l'homme les plus fondamentaux. Cette lecture est à conseiller à tous les lecteurs qui doutent encore de notre système démocratique même s'il est imparfait pour leur servir de bonne leçon.

Cette BD est dédiée à la mémoire de toutes les victimes innocentes de ce régime sanguinaire. Pour ma part, je n'oublierai jamais ces crimes contre l'humanité.
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