Ce recueil est composé d'un récit de 19 planches et de plusieurs petits récit de 5 à 2 pages. Les petits récits sont intéressants pour la mise en oeuvre, le graphisme, mais ce sont des nouvelles de forme assez classique. Il est toujours question de solitude, une solitude parfois chargée de regrets. Les contrastes de noir et blanc chargent cette solitude, l'alourdissent. Certaines de ces nouvelles sont anciennes et nous font découvrir la genèse du travail de
Marc-Antoine Mathieu. le long récit “L'ascension” est plus représentatif de ses publications, ici, il joue de mises en abymes, le graphisme est plus sec, les contrastes plus saillants, il raconte une quête, sous la forme d'une ascension, dans une cathédrale infinie, une quête sans nom, dont le
sens est le but même de la quête, tel le serpent qui se mord la queue, un récit qui ne dévoile pas tout du premier abord et qui fait réfléchir, et c'est aussi un peu le
sens du récit, apprendre à réfléchir, s'élever… En 19 planches très fortes.
Commenter  J’apprécie         170